
10h : Jean-Claude Thémir de la CGTR sort de l'établissement pour faire le point avec les grévistes
"En 2010, on nous disait que l'année d'après allait être favorable. En 2011, c'était le même refrain et ainsi de suite". La déception des manutentionnaires du Port Est est toujours d'actualité. La confiance est rompue avec la direction.
Selon des délégués du personnel, la Somacom a obtenu en 2011 le marché pour 20 bateaux supplémentaires, mais dans le même temps la valorisation tant attendue n'a pas suivi.
"Heureusement que nous avons des délégués du personnel qui mettent leur nez dans la compatibilité pour constater que le chiffre d'affaires est énorme alors qu'on nous fait croire que nous revaloriser reviendrait à plomber la compagnie", assurent les grévistes. Un discours que n'acceptent plus Christian Josette, délégué du personnel, et son compère Michel Diofliar, ancien représentant du personnel. "Nous entendons les avis des gens qui disent les dockers sont très bien payés, c'est faux, la direction brasse beaucoup d'argent mais ça reste pour les actionnaires", assurent-ils.
"Nous avons fait beaucoup d'efforts"
"Lé pas un plaisir de faire grève, c'est une mauvaise image pour not entreprise mais là nous lé vraiment obligés. I fait depuis 2007 que nous la pas fait grève", précise un employé. Pourtant, les occasions n'auraient, à les croire, pas manqué. Autre point plus polémique et invérifiable à cette heure, la réduction des coûts sur chaque opération de déchargement des navires opérée par la Somacom. "La société fait croire qu'elle engage quatre bonhommes à quai alors que dans les faits il n'y en a que deux pour décharger un navire", assurent les grévistes. Un schéma récurrent selon eux.
La grève, portée par la CGTR et la CFDT depuis bientôt une semaine, porte toujours sur une revalorisation salariale de l'ordre de +4 à 5%, là où la direction ne propose que 2%. "Nous avons déjà fait des efforts en baissant le nombre de nos revendications de 9 à 4. C'est à la direction maintenant d'en faire", précisent les syndicalistes.
A 10 heures, les représentants syndicaux étaient encore autour de la table avec les dirigeants. Pendant ce temps, l'activité du Port Est continue malgré tout. En effet, mis à part la Somacom, la SGM et la SAMR continuent leurs manoeuvres même si une solidarité de corporation n'est à cette heure pas exclue.
Selon des délégués du personnel, la Somacom a obtenu en 2011 le marché pour 20 bateaux supplémentaires, mais dans le même temps la valorisation tant attendue n'a pas suivi.
"Heureusement que nous avons des délégués du personnel qui mettent leur nez dans la compatibilité pour constater que le chiffre d'affaires est énorme alors qu'on nous fait croire que nous revaloriser reviendrait à plomber la compagnie", assurent les grévistes. Un discours que n'acceptent plus Christian Josette, délégué du personnel, et son compère Michel Diofliar, ancien représentant du personnel. "Nous entendons les avis des gens qui disent les dockers sont très bien payés, c'est faux, la direction brasse beaucoup d'argent mais ça reste pour les actionnaires", assurent-ils.
"Nous avons fait beaucoup d'efforts"
"Lé pas un plaisir de faire grève, c'est une mauvaise image pour not entreprise mais là nous lé vraiment obligés. I fait depuis 2007 que nous la pas fait grève", précise un employé. Pourtant, les occasions n'auraient, à les croire, pas manqué. Autre point plus polémique et invérifiable à cette heure, la réduction des coûts sur chaque opération de déchargement des navires opérée par la Somacom. "La société fait croire qu'elle engage quatre bonhommes à quai alors que dans les faits il n'y en a que deux pour décharger un navire", assurent les grévistes. Un schéma récurrent selon eux.
La grève, portée par la CGTR et la CFDT depuis bientôt une semaine, porte toujours sur une revalorisation salariale de l'ordre de +4 à 5%, là où la direction ne propose que 2%. "Nous avons déjà fait des efforts en baissant le nombre de nos revendications de 9 à 4. C'est à la direction maintenant d'en faire", précisent les syndicalistes.
A 10 heures, les représentants syndicaux étaient encore autour de la table avec les dirigeants. Pendant ce temps, l'activité du Port Est continue malgré tout. En effet, mis à part la Somacom, la SGM et la SAMR continuent leurs manoeuvres même si une solidarité de corporation n'est à cette heure pas exclue.