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Population de Saint-Louis et de la Rivière

Les élus de l’opposition du Parti Pour l’Éducation et l’Unité Populaire (Peup) n’ayant pas pu s’exprimer, lors du conseil municipal du vendredi 24 août, sur le règlement d’office du budget par la préfecture; ci-dessous notre point de vue. Ce règlement d’office par la préfecture met en lumière que le budget, présenté par le Maire au […]

Ecrit par Philippe Rangama Pour le bureau politique du Parti pour l’Éducation et l'Unité Populaire (Peup) – le jeudi 30 août 2018 à 08H50
Les élus de l’opposition du Parti Pour l’Éducation et l’Unité Populaire (Peup) n’ayant pas pu s’exprimer, lors du conseil municipal du vendredi 24 août, sur le règlement d’office du budget par la préfecture; ci-dessous notre point de vue.
Ce règlement d’office par la préfecture met en lumière que le budget, présenté par le Maire au conseil municipal en date du 22 Mai 2018, était truffé d’erreurs, d’imprécisions et donc insincère aux instructions de la comptabilité publique.
Ces manquements ont amené les magistrats financiers de la chambre Régionale des Comptes (CRC) à remanier de fond en comble le budget de la majorité municipale. Que peut-on retenir de ce remaniement budgétaire?
 
  • Que le déficit de la section de fonctionnement est de l’ordre de 1.487.716€
  • Que le déficit de la section d’investissement est de l’ordre de 1. 257.924€
  • Que le déficit global serait alors de 2.775 640€ (source: avis de la CRC séance du 10 juillet 2018)
Comment pourrait-on qualifier cet imbroglio budgétaire? De «l’incompétence», de la «négligence», ou du moins «une volonté délibérée de dissimuler les chiffres pour un intérêt particulier»?
Oui, il y avait bien «un intérêt sous roche comme anguille sous roche» d’augmenter les indemnités des élus de la majorité (+70.000€). Les élus de l’opposition et membres du Peup, Sonia Imanatche, Philippe Rangama et Rémy Bourgogne n’ont pas manqué à ce moment là, lors d’une conférence de presse (22 Mai 2018), de dénoncer cette « gabegie politique» dans une commune où la pauvreté est en train de gangrener toutes les couches de la population.

C’est du «politiquement incorrect» d’opter pour ce genre de décision, dans une commune où, depuis 2009, la stabilité budgétaire, vacille en fonction des « remontées de bretelles» de la CRC. Le budget 2018 en a été l’énième recadrage de la part de cette institution.

En cela nous disons: NON, le contribuable n’est pas et ne doit pas être la variable d’ajustement des fautes de gestion de cette équipe municipale;
 
NON, le service public communal n’est pas et ne doit pas être la variable d’ajustement dans les
coupes budgétaires (cf CCAS);
NON, le développement et l’aménagement durable de notre commune ne doivent pas subir
l’incapacité des élus à planifier un programme d’investissement sur le court, moyen et long terme;
NON, on ne ment pas à la population quand on a en gestion un budget qui avoisine plus de
110 millions d’euros;
NON, il n’est pas concevable en l’état pour une commune sinistrée financièrement, que les élus de la majorité n’aient pas obtenu des concessions dans le cadre du contrat de confiance avec l’État;
NON, la perspective de la création de la 25ème commune n’est pas et ne sera pas encore une variable d’ajustement de ces années budgétaires indélébiles.

OUI, cette équipe doit être sanctionnée en 2020 ! Sin-Lui bato fou, ousa bana i amène anou!

 

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