Vendredi dernier, aux alentours de 12h, un plongeur apnéiste, Jean-Paul Delaunay, est attaqué par un requin au niveau de Bois-Blanc sur la commune de Sainte-Rose. Sévèrement touché au pied gauche, l’homme est toujours hôspitalisé à Saint-Benoit, mais ses jours ne sont pas en danger. Une nouvelle attaque, la sixième depuis le début de l’année et qui soulève une polémique, l’étonnement et le doute de la part des pêcheurs et de la mairie de Sainte-Rose.
Le premier à « dégainer » est le maire de Sainte-Rose, Bruno Mamindy Pajany qui s’étonne d’une telle attaque à cet endroit. « On a eu l’information vendredi, mais personne n’a certifié aujourd’hui qu’il s’agissait d’une attaque de requin. Il reste une zone d’ombre aujourd’hui« , explique-t-il au micro de radio Freedom. Il faut dire que le lieu n’est pas familier des attaques de requins et la dernière attaque sur un plongeur apnéiste remonte à 1999 à la Pointe au Sel à Saint-Leu, sur la côte Ouest et non Est comme ce vendredi.
Dans le Jir de ce matin, les pêcheurs et association de pêcheurs de Sainte-Rose s’interrogent sur cette attaque qu’ils jugent « incompréhensible« . Pour eux, les requins sont très rarement observés sur cette partie de l’île. « Sur cette partie du littoral il n’y a pas de rejet d’eau sale et il n’y a pas eu d’attaques depuis plusieurs années« , souligne de son côté le maire de Sainte-Rose.
La victime ne souhaite pas s’exprimer
Le principal intéressé, Jean-Paul Delaunay, victime de cette attaque, ne souhaite pas s’exprimer. Pour son frère présent vendredi au moment de l’attaque, il ne faut pas céder à la « psychose« , explique-t-il dans le Quotidien. Une attaque qui s’est passée très vite, son frère n’a pas pu voir le requin, sinon « il l’aurait évité« , explique-t-il dans le journal.
A l’hôpital, les médecins affirment qu’il s’agit bien d’une morsure de requin, alors que le maire de Sainte-Rose affirme de son côté qu’il n’a « aucune certification des autorités » sur une nouvelle attaque. La polémique ne fait que commencer…