Le 30 mars dernier, j’avais exprimé mon indignation concernant la nomination depuis Paris, du directeur du CNFPT de la Réunion. Encore une fois, alors que les réunionnais sont de plus en plus formés, alors que beaucoup peuvent accéder à des postes à responsabilités, le réseau allait priver un (e) réunionnais (e) d’évoluer professionnellement.
Dans mon communiqué j’avais demandé à Monsieur Mehdi Boukerrou de faire marche arrière par respect envers les réunionnais et ceux qui s’investissent pour acquérir des compétences. Et j’apprends ce jour qu’il démissionne de son poste et je salue sa décision.
Son retrait est le résultat d’une mobilisation réunionnaise (CREFORM, politiques, syndicalistes, société civile), ce qui fait notre force aujourd’hui.
Maintenant, c’est à nous réunionnais d’en tirer les enseignements et de faire le constat que lorsqu’on se mobilise et quand on est ferme sur nos positions, on arrive à se faire entendre.
Comme je l’ai dit aussi dans mon communiqué du 30 mars dernier, les réseaux de préférence métropolitain à l’emploi et à l’évolution de carrière doivent cesser car cela contribue fortement à détruire la cohésion et le vivre ensemble sur notre territoire.
Il est de notre devoir, nous réunionnais et représentants des réunionnais, de défendre les intérêts de la Réunion dans un esprit de liberté, d’égalité et de fraternité.
Concernant les propos du président du CNFPT Francis Deluga, à mon sens on n’a pas de leçon à recevoir de quelqu’un qui depuis Paris considère que nous avons mené une « campagne nauséabonde », « fondée sur des principes discriminants », « que les limites sont franchies, des limites qui fondent notre République ». Des propos qui démontrent que le Président du CNFPT a pété un câble face à la résistance des réunionnais qui refusent l’injustice, contraire justement aux valeurs de notre République.
Tous français a le droit de travailler à la Réunion, mais dans le strict respect de l’égalité des chances.
Dans mon communiqué j’avais demandé à Monsieur Mehdi Boukerrou de faire marche arrière par respect envers les réunionnais et ceux qui s’investissent pour acquérir des compétences. Et j’apprends ce jour qu’il démissionne de son poste et je salue sa décision.
Son retrait est le résultat d’une mobilisation réunionnaise (CREFORM, politiques, syndicalistes, société civile), ce qui fait notre force aujourd’hui.
Maintenant, c’est à nous réunionnais d’en tirer les enseignements et de faire le constat que lorsqu’on se mobilise et quand on est ferme sur nos positions, on arrive à se faire entendre.
Comme je l’ai dit aussi dans mon communiqué du 30 mars dernier, les réseaux de préférence métropolitain à l’emploi et à l’évolution de carrière doivent cesser car cela contribue fortement à détruire la cohésion et le vivre ensemble sur notre territoire.
Il est de notre devoir, nous réunionnais et représentants des réunionnais, de défendre les intérêts de la Réunion dans un esprit de liberté, d’égalité et de fraternité.
Concernant les propos du président du CNFPT Francis Deluga, à mon sens on n’a pas de leçon à recevoir de quelqu’un qui depuis Paris considère que nous avons mené une « campagne nauséabonde », « fondée sur des principes discriminants », « que les limites sont franchies, des limites qui fondent notre République ». Des propos qui démontrent que le Président du CNFPT a pété un câble face à la résistance des réunionnais qui refusent l’injustice, contraire justement aux valeurs de notre République.
Tous français a le droit de travailler à la Réunion, mais dans le strict respect de l’égalité des chances.