"Le travail en cohérence pour relancer le marché a pris du temps", reconnait Mireille Maillot, DGS (directrice général des services) d’Ileva. Le syndicat mixte de traitement des déchets sud et ouest a dû pallier le départ de la CNIM, prise dans des difficultés financières. "Sa liquidation judiciaire nous a contraints à revoir la configuration et le choix du chantier", ajoute Mohamad Omarjee, vice-président d'Ileva. Pour autant, "les financements restent et les autorisations sont acquises", rassure l’élu saint-pierrois.
Le syndicat va donc relancer un appel d’offres dans les prochains jours et désigner le nouveau constructeur et exploitant de la partie valorisation énergétique du projet courant 2024. Run’Eva, présentée comme la solution alternative au "tout enfouissement", mise sur le tri des ordures ménagères, la méthanisation des biodéchets mais surtout sur la production de combustibles solides de récupération (CSR) alimentant une UVE productrice d’électricité. Pour ne pas gonfler davantage l’enveloppe globale du projet d'environ 300 millions d’euros, le cahier des charges devrait rester le même.
Les deux lignes hautes tensions souterraines ont déjà été placées et le contrat avec EDF pour le rachat de l’électricité validé par la commission de régulation de l’énergie.
Le syndicat va donc relancer un appel d’offres dans les prochains jours et désigner le nouveau constructeur et exploitant de la partie valorisation énergétique du projet courant 2024. Run’Eva, présentée comme la solution alternative au "tout enfouissement", mise sur le tri des ordures ménagères, la méthanisation des biodéchets mais surtout sur la production de combustibles solides de récupération (CSR) alimentant une UVE productrice d’électricité. Pour ne pas gonfler davantage l’enveloppe globale du projet d'environ 300 millions d’euros, le cahier des charges devrait rester le même.
Les deux lignes hautes tensions souterraines ont déjà été placées et le contrat avec EDF pour le rachat de l’électricité validé par la commission de régulation de l’énergie.
Les bâtiments sortent de terre
Sans le mandataire, les autres entreprises du groupement, Colas, Spie Batignolles, Bollegraaf ou encore GTOI, ont ainsi continué à travailler. Plusieurs bâtiments sont effectivement sortis de terre. Les 800 tonnes d’ordures ménagères journalières arriveront d’abord dans un bâtiment de 1.500 m2, jetées dans une fosse qui peut accueillir 3.000 tonnes de déchets pour être ensuite être triés mécaniquement.
Une partie du bâtiment qui accueillera les chaudières a déjà été construite ainsi que le bâtiment administratif. Le centre de tri devrait ainsi être livré et mis en service pour la fin 2024, la totalité des équipements pour fin 2025. Le CSR produit sera en attendant stocké dans un casier.
En 2021, 238.000 tonnes de déchets ont été enfouies par Ileva, un enfouissement qui a augmenté de près de 5% par rapport à l’année dernière, "à l’inverse des objectifs de la Loi Notre", note Mireille Maillot. Le centre d’enfouissement de Pierrefonds est lui déjà arrivé à saturation.
Avec son pôle multifilaire Run’Eva, Ileva table sur 33.000 tonnes de déchets qui sortiront de l’enfouissement et 30.000 tonnes de CSR produits. La production d’électricité alimentera environ 60.000 personnes ou 10.000 foyers par an.
Sans le mandataire, les autres entreprises du groupement, Colas, Spie Batignolles, Bollegraaf ou encore GTOI, ont ainsi continué à travailler. Plusieurs bâtiments sont effectivement sortis de terre. Les 800 tonnes d’ordures ménagères journalières arriveront d’abord dans un bâtiment de 1.500 m2, jetées dans une fosse qui peut accueillir 3.000 tonnes de déchets pour être ensuite être triés mécaniquement.
Une partie du bâtiment qui accueillera les chaudières a déjà été construite ainsi que le bâtiment administratif. Le centre de tri devrait ainsi être livré et mis en service pour la fin 2024, la totalité des équipements pour fin 2025. Le CSR produit sera en attendant stocké dans un casier.
En 2021, 238.000 tonnes de déchets ont été enfouies par Ileva, un enfouissement qui a augmenté de près de 5% par rapport à l’année dernière, "à l’inverse des objectifs de la Loi Notre", note Mireille Maillot. Le centre d’enfouissement de Pierrefonds est lui déjà arrivé à saturation.
Avec son pôle multifilaire Run’Eva, Ileva table sur 33.000 tonnes de déchets qui sortiront de l’enfouissement et 30.000 tonnes de CSR produits. La production d’électricité alimentera environ 60.000 personnes ou 10.000 foyers par an.