
Cris et sifflets en tous genres, le tout dans une ambiance bon enfant, les grévistes du Pôle Emploi poursuivent leur marche de protestation. Après Saint-Denis et le Tampon, c'est à Saint-Paul qu'ils se sont rendus ce matin. A l'instar des journées précédentes, 13 sites sur les 29 seraient fermés et environ 270 personnes en grève.
"Nous nous sommes rendus à plusieurs sites ce matin. Nous avons montré, une fois de plus, notre détermination à la direction pour faire aboutir nos revendications puisque jusque là nous n'avons aucune avancée", a rappelé ce matin, le porte-parole de l'intersyndicale, Jérôme Técher.
Ce vendredi, une nouvelle réunion de négociations est prévue. "La direction devrait nous annoncer les retombées de Paris. Ce sont des éléments qui auraient pu être apportés plus tôt car nos revendications sont connues de la direction depuis bien longtemps", regrette le syndicaliste. Des revendications qui portent sur divers points, à commencer par la mise en place d'une formation qualifiante et en rapport avec les formations pratiquées auparavant à l'Assedic et à l'ANPE, l'arrêt du déploiement des sites mixtes car les usagers doivent pour l'instant rencontrer distinctement agent issu de l'ANPE et agent issu de l'Assedic. Enfin, les grévistes redoutent que le moral des agents ne soit pas au beau fixe et demandent une cellule régionale concernant les risques psychosociaux.
En attendant, les grévistes appellent au soutien de la population, et particulièrement des comités de chômeurs. "Si le conflit perdure, les usagers risquent d'en subir les conséquences", redoute Jérôme Técher. Les rendez-vous risquent d'être annulés, ceux qui se retrouveront dans une situation de chômage dans les jours prochains pourraient voir leurs demandes d'allocation ou d'inscription reportées.
"Nous nous sommes rendus à plusieurs sites ce matin. Nous avons montré, une fois de plus, notre détermination à la direction pour faire aboutir nos revendications puisque jusque là nous n'avons aucune avancée", a rappelé ce matin, le porte-parole de l'intersyndicale, Jérôme Técher.
Ce vendredi, une nouvelle réunion de négociations est prévue. "La direction devrait nous annoncer les retombées de Paris. Ce sont des éléments qui auraient pu être apportés plus tôt car nos revendications sont connues de la direction depuis bien longtemps", regrette le syndicaliste. Des revendications qui portent sur divers points, à commencer par la mise en place d'une formation qualifiante et en rapport avec les formations pratiquées auparavant à l'Assedic et à l'ANPE, l'arrêt du déploiement des sites mixtes car les usagers doivent pour l'instant rencontrer distinctement agent issu de l'ANPE et agent issu de l'Assedic. Enfin, les grévistes redoutent que le moral des agents ne soit pas au beau fixe et demandent une cellule régionale concernant les risques psychosociaux.
En attendant, les grévistes appellent au soutien de la population, et particulièrement des comités de chômeurs. "Si le conflit perdure, les usagers risquent d'en subir les conséquences", redoute Jérôme Técher. Les rendez-vous risquent d'être annulés, ceux qui se retrouveront dans une situation de chômage dans les jours prochains pourraient voir leurs demandes d'allocation ou d'inscription reportées.