Bien à l’abri de la varangue,
Installé dans un rocking-chair,
J’apprécie la douceur de l’air
Tout en dégustant une mangue.
Seul dans l’ombre, plus de harangue,
Plus de tricot, plus de mohair,
Seul le souffle et pas d’éclair
Que le bruit du fauteuil qui tangue
Même la pensée m’abandonne.
Mais dans ce calme monotone
Se lovent mes désirs d’enfant,
En premier, celui de l’errance,
Le goût salé de l’océan
Fouler joyeux, le sol de France.
Max Fauvette
25 mars 2009