Revenir à la rubrique : Faits divers

Plusieurs associations protestent après l’emprisonnement de jeunes émeutiers

Hier, une dizaine de personnes issues de plusieurs associations se sont retrouvées devant la prison de Domenjod pour dénoncer le récent emprisonnement de jeunes émeutiers, suite aux contestations sociales de ces dernières semaines, explique le Jir dans son édition de ce matin. Le collectif a adressé un courrier intitulé « Non à la répression, oui à […]

Ecrit par . – le mercredi 06 mars 2013 à 09H00

Hier, une dizaine de personnes issues de plusieurs associations se sont retrouvées devant la prison de Domenjod pour dénoncer le récent emprisonnement de jeunes émeutiers, suite aux contestations sociales de ces dernières semaines, explique le Jir dans son édition de ce matin.

Le collectif a adressé un courrier intitulé « Non à la répression, oui à un dialogue social constructif » à plusieurs députés réunionnais, au préfet et à la presse. Il demande à ce que les jeunes réunionnais ne soient pas emprisonnés, mais entendus. « Les jeunes qui manifestent dans l’Hexagone ne sont pas condamnés, mais entendus« , explique le collectif dans son courrier. Pour toutes ces associations, les grenades lacrymogènes et la répression ne sont pas les réponses qu’attendent les jeunes réunionnais au chômage. « La responsabilité de la violence est partagée, elle découle de cette société d’exclusion. C’est pourquoi nous exigeons que nos jeunes ne soient pas les boucs émissaires d’un État qui se déresponsabilise« , souligne le collectif.

Le collectif réclame aux autorités que les jeunes soient traités de la même manière que ceux en métropole. « Qu’ils soient traités comme ceux de l’Hexagone et qu’à l’avenir une manifestation pour une revendication juste ne soit pas l’occasion de faire une démonstration de force et que la Réunion ne soit plus le « cobaye » de la République« , conclut le collectif.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Un incendie se déclare dans un immeuble SIDR à Saint-Denis

Ce mercredi peu avant 19 heures, un appartement situé au 1er étage de la résidence SIDR Camp Jacquot situé à l’angle de la rue Camp Jacquot et général de Gaulle à Saint-Denis a pris feu. Les sapeurs pompiers ont déployé la grande échelle pour accéder à l’appartement en proie aux flammes. Fort heureusement, il n’y a pas de blessés à déplorer. Par mesure de précaution, l’ensemble de l’immeuble a été évacué.

Viol d’une prostituée sur la voie publique : L’auteur présumé ne voulait pas payer

Gabriel*, mis en examen le 25 août 2022 pour un viol commis la veille sur une prostituée rencontrée via les réseaux sociaux, a donné des explications variables sur le non paiement de ses services. Il a été décrit par des experts comme ayant des difficultés relationnelles mais sans dangerosité criminelle. Malgré sa demande de libération, la chambre de l’instruction a maintenu sa détention, suivant l’avis du parquet général qui craint qu’il exerce des pressions sur la victime.

Trafic de stupéfiants en bande organisée : 45 kilos de zamal péi retrouvés au domicile d’un cultivateur

Jean-Cédric L., 45 ans, a été arrêté pour avoir cultivé 45 kg de cannabis chez lui, impliqué dans un trafic entre l’Île Maurice et La Réunion. Après un an en détention provisoire, il a été placé sous contrôle judiciaire, mais reste sous les verrous après un appel du parquet. Le réseau d’envergure bien huilé révèle des envois fréquents et volumineux vers Maurice.

Soupçons d’emplois illégaux : Didier Robert, Alfred Ablancourt et Ismaïl Aboudou se défendent à la barre

La deuxième journée du procès des emplois de cabinet de la Région a conforté la défense dans sa contestation de la partialité de l’enquête menée par l’OCLCIFF : les témoins auditionnés ont en effet tous confirmé l’effectivité des missions effectuées par les ex-conseillers techniques Alfred Ablancourt et Ismaïl Aboudou, tandis que le troisième prévenu appelé à la barre, l’ancien président Didier Robert, a martelé sa légitimité, en tant que chef de l’administration, à choisir lui-même les personnes embauchées dans son cabinet. Enfin, le DGS d’alors Mohamed Ahmed, convoqué comme témoin, a souligné qu’un arrêté relatif à l’organisation administrative de la Région avait rattaché certains services au cabinet, sans que cela ne soit contesté ni par le contrôle de la légalité, ni par le tribunal administratif.