
Coup de bluff, poker menteur ou vrai ultimatum ? Toujours est-il que les directions de Shell et de Elf ont annoncé hier aux gérants de stations-services leur décision de ne plus leur livrer le sans-plomb à partir du 1er août si la préfecture n’augmente pas son prix au 1er août alors que, selon le Quotidien, cette augmentation interviendrait le 1er septembre.
Selon un des participants à la réunion qui s’est déroulée dans un restaurant de l’Ouest, les pétroliers de Shell et d'Elf justifient leur décision par un coût plus élevé “lors du renouvellement de leur stock. Ils nous ont dit qu’ils ne voulaient pas vendre à perte”. Il faut savoir que, en plus, les sociétés pétrolières ont demandé à la préfecture de rembourser leurs pertes de 2008.
Ce serait bien qu’elles expliquent aux contribuables qui vont payer une deuxième fois leur carburant, comment, avec de telles marges dénoncées par trois rapports d’Etat, elles ont réussi à perdre de l’argent.
S’il est vrai que le prix du baril a passé la barre des 70 € il y a quelques semaines, jamais les pétroliers n’ont voulu jouer la transparence sur leurs circuits d’approvisionnement.
Aussi, il ne suffit pas de pleurer et de menacer la préfecture de ne plus distribuer le sans-plomb pour abuser la population, surtout lorsque ces mêmes pétroliers sont prêts à sacrifier 1.300 emplois et la cohésion sociale de La Réunion... Ce que les pétroliers appellent “le chantage à l’emploi”, en licenciant la plupart de leurs employés et en les remplaçant par des pompes à essence automatiques, histoire de préserver leurs bénéfices substantiels…
Selon un des participants à la réunion qui s’est déroulée dans un restaurant de l’Ouest, les pétroliers de Shell et d'Elf justifient leur décision par un coût plus élevé “lors du renouvellement de leur stock. Ils nous ont dit qu’ils ne voulaient pas vendre à perte”. Il faut savoir que, en plus, les sociétés pétrolières ont demandé à la préfecture de rembourser leurs pertes de 2008.
Ce serait bien qu’elles expliquent aux contribuables qui vont payer une deuxième fois leur carburant, comment, avec de telles marges dénoncées par trois rapports d’Etat, elles ont réussi à perdre de l’argent.
S’il est vrai que le prix du baril a passé la barre des 70 € il y a quelques semaines, jamais les pétroliers n’ont voulu jouer la transparence sur leurs circuits d’approvisionnement.
Aussi, il ne suffit pas de pleurer et de menacer la préfecture de ne plus distribuer le sans-plomb pour abuser la population, surtout lorsque ces mêmes pétroliers sont prêts à sacrifier 1.300 emplois et la cohésion sociale de La Réunion... Ce que les pétroliers appellent “le chantage à l’emploi”, en licenciant la plupart de leurs employés et en les remplaçant par des pompes à essence automatiques, histoire de préserver leurs bénéfices substantiels…