
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée ce vendredi matin, à Saint-Gilles-les-Bains
Plus de 200 participants étaient réunis ce vendredi pour le 2ème congrès francophone de médecine générale de l’Océan Indien, qui se tient à la Saint-Gilles-les-Bains. Un rendez-vous de deux jours organisé à l’initiative du CGEOI (collège des enseignants généralistes de l’Océan Indien).
"Ce congrès permet de rassembler les professionnels, médecins généralistes mais aussi autres intervenants, de La Réunion, des Seychelles, de Madagascar et de l'île Maurice", indique le docteur Patrick Blanc, secrétaire général du CGEOI. "Les principales thématiques abordées sont l’'uberisation' de la santé, la recherche en soins primaires, les grandes problématiques de santé comme le diabète, le chikungunya, la dengue, le zika, ou encore les modes d’organisation des maisons de santé".
"Ce congrès permet de rassembler les professionnels, médecins généralistes mais aussi autres intervenants, de La Réunion, des Seychelles, de Madagascar et de l'île Maurice", indique le docteur Patrick Blanc, secrétaire général du CGEOI. "Les principales thématiques abordées sont l’'uberisation' de la santé, la recherche en soins primaires, les grandes problématiques de santé comme le diabète, le chikungunya, la dengue, le zika, ou encore les modes d’organisation des maisons de santé".
"Un congrès totalement indépendant vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques"
La vaccination, la problématique "alcool, zamal", celle des violences faites aux femmes ou encore de la fin de vie font aussi partie de la longue liste des thèmes au programme. L'événement est aussi l'occasion de recruter des maîtres de stage des universités pour prendre sous leurs coupes étudiants en médecine internes et externes.
Gros atout de ce congrès, selon les organisateurs : son indépendance. "Nous ne recevons pas de financement des laboratoires pharmaceutiques", tient en effet à préciser Patrick Blanc, pour qui "c’est le gage qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts". "Les fonds proviennent exclusivement du secteur public (ARS, CHU, UFR Santé...)", précise le professionnel de santé.
Entre ateliers et commissions orales, le congrès vise avant tout à promouvoir l’échange entre les professionnels des différentes îles de l’Océan Indien. Un objectif qui a séduit Elisette Rakotondrazanany, médecin à Madagascar. "Ça permet de partager nos expériences et de découvrir ce qui se fait ailleurs", explique celle qui exerce quotidiennement dans un milieu rural éloigné des grandes structures de soins.
Le prochain d'ici deux ou trois ans
Au total, le congrès compte une cinquantaine d’intervenants locaux, une quinzaine des îles de l’Océan Indien et même une trentaine venus spécialement de métropole, à l’instar du professeur Vincent Renard, président du CNEG (Collège national des enseignants généralistes). Une cinquantaine d’étudiants internes participent également à l'événement.
Alors que le premier congrès s’était tenu en 2013 sur notre île, le prochain devrait avoir lieu d’ici deux ou trois ans, à la Réunion également.
Au total, le congrès compte une cinquantaine d’intervenants locaux, une quinzaine des îles de l’Océan Indien et même une trentaine venus spécialement de métropole, à l’instar du professeur Vincent Renard, président du CNEG (Collège national des enseignants généralistes). Une cinquantaine d’étudiants internes participent également à l'événement.
Alors que le premier congrès s’était tenu en 2013 sur notre île, le prochain devrait avoir lieu d’ici deux ou trois ans, à la Réunion également.