
Selon l'Institut d'Emission des Départements d'Outre-Mer, l’économie réunionnaise semble connaître des difficultés supplémentaires au troisième trimestre 2011. L’indicateur du climat des affaires se dégrade (- 6,2 points par rapport au deuxième trimestre) et s’établit à nouveau nettement en dessous de sa moyenne de longue période (- 6,8 points).
Ce mouvement s’explique principalement par les craintes des professionnels interrogés par l’Iedom pour la fin de l’année, mais aussi par le jugement sur le passé.
L’activité du système bancaire au troisième trimestre 2011 est très peu dynamique, dans le prolongement du constat dressé les trimestres précédents. L’épargne collectée localement comme les encours de crédits à la clientèle restent globalement atones, alternant d’un trimestre à l’autre de légères hausses et de légères baisses, qui se résument par une tendance malgré tout orientée à la hausse. Les indicateurs de vulnérabilité des entreprises et des ménages sont eux aussi relativement stables (nombre de dossiers de surendettement, nombre d’effets impayés), mais le taux de créances douteuses remonte légèrement ce trimestre.
Les placements des sociétés non financières progressent assez sensiblement au troisième trimestre 2011 (+7,2 %, soit + 155 millions d’euros), suite à une progression constatée pour la plupart des types de placements, que ce soit les placements liquides (+ 10,4 %), les dépôts à vue (+5,4 %) ou l’épargne longue (+2,6 %).
Les placements des ménages continuent de progresser à un rythme limité au troisième trimestre (+0,5%, soit + 35 millions d’euros, après +1,1 % au trimestre précédent). Les dépôts à vue des ménages augmentent un peu plus rapidement (+3,0%), de même que les placements indexés sur les taux de marché (+3,1%), tandis que l’épargne longue recule sensiblement (-1,4%, soit –49 millions €).
Globalement, les ménages représentent 72,7% de l’ensemble des actifs financiers détenus dans le département. Cette proportion est en hausse continue depuis le début de l’année 2008, après avoir continuellement baissé entre 2004 et 2007. A l’inverse, le poids des placements détenus par les sociétés non financières, qui avait atteint un maximum de 25% en décembre 2007, ne représentent plus à fin septembre 2011 que 21,2 % du total des dépôts.
Le nombre annuel de dossiers de surendettement déposés par les ménages réunionnais demeure stable sur les douze derniers mois (+0,6 % à fin septembre 2011), à un niveau qui demeure toujours élevé (1.125 dossiers déposés sur les douze derniers mois). Le nombre de dossiers de surendettement rapporté à la population reste cependant très inférieur au niveau observé en France métropolitaine.
Ce mouvement s’explique principalement par les craintes des professionnels interrogés par l’Iedom pour la fin de l’année, mais aussi par le jugement sur le passé.
L’activité du système bancaire au troisième trimestre 2011 est très peu dynamique, dans le prolongement du constat dressé les trimestres précédents. L’épargne collectée localement comme les encours de crédits à la clientèle restent globalement atones, alternant d’un trimestre à l’autre de légères hausses et de légères baisses, qui se résument par une tendance malgré tout orientée à la hausse. Les indicateurs de vulnérabilité des entreprises et des ménages sont eux aussi relativement stables (nombre de dossiers de surendettement, nombre d’effets impayés), mais le taux de créances douteuses remonte légèrement ce trimestre.
Les placements des sociétés non financières progressent assez sensiblement au troisième trimestre 2011 (+7,2 %, soit + 155 millions d’euros), suite à une progression constatée pour la plupart des types de placements, que ce soit les placements liquides (+ 10,4 %), les dépôts à vue (+5,4 %) ou l’épargne longue (+2,6 %).
Les placements des ménages continuent de progresser à un rythme limité au troisième trimestre (+0,5%, soit + 35 millions d’euros, après +1,1 % au trimestre précédent). Les dépôts à vue des ménages augmentent un peu plus rapidement (+3,0%), de même que les placements indexés sur les taux de marché (+3,1%), tandis que l’épargne longue recule sensiblement (-1,4%, soit –49 millions €).
Globalement, les ménages représentent 72,7% de l’ensemble des actifs financiers détenus dans le département. Cette proportion est en hausse continue depuis le début de l’année 2008, après avoir continuellement baissé entre 2004 et 2007. A l’inverse, le poids des placements détenus par les sociétés non financières, qui avait atteint un maximum de 25% en décembre 2007, ne représentent plus à fin septembre 2011 que 21,2 % du total des dépôts.
Le nombre annuel de dossiers de surendettement déposés par les ménages réunionnais demeure stable sur les douze derniers mois (+0,6 % à fin septembre 2011), à un niveau qui demeure toujours élevé (1.125 dossiers déposés sur les douze derniers mois). Le nombre de dossiers de surendettement rapporté à la population reste cependant très inférieur au niveau observé en France métropolitaine.