
Après deux années plombées par la pandémie, les équipes de la DEETS (direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) ont pu reprendre leurs opérations de contrôle et de conseil à un rythme quasi normal.
Ainsi, sur l’année 2022, l’Inspection du travail a pu réaliser 2.316 interventions. L’objectif est de réduire les risques dans les secteurs identifiés. Ainsi, dans le bâtiment, ce ne sont pas moins de 60 arrêts de chantier qui ont été prononcés, afin de préserver la santé des travailleurs face à un danger grave. “Ces opérations visent à protéger les droits des salariés, à lutter contre la concurrence déloyale pour les entreprises qui respectent les règles et à prévenir un préjudice pour les comptes publics”, rappelle Christelle Lim-Su-Kwai, responsable du pôle travail. De même, 36 amendes administratives ont été recouvertes, pour environ 135.000 euros, suite aux interventions de l’Inspection.
Près de 900 000 euros d’amendes pénales et administratives pour le pôle C
À cette somme déjà coquette, le pôle C (concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie) peut ajouter près de 900.000 euros en amendes pénales et administratives. “Ce chiffre peut encore bouger, car certains dossiers sont toujours en cours de traitement”, précise Patrick Chauchon, responsable du pôle C. Ce sont près de 2.080 entreprises qui ont été contrôlées l’année passée.
“Côté répression des fraudes, nous avons ciblé les allégations trompeuses, comme lors d’une opération sur les compléments alimentaires. Les fausses origines, notamment Réunion, ont également fait l’objet d’une attention particulière”, poursuit Patrick Chauchon.
L'explosion du nombre d’apprentis dans le département (4.000 en 2019, contre 14.000 en 2022) nécessite également une surveillance des financements des formations. “Nous avons rejeté 880.000 euros de dépenses depuis 2020. Nous mesurons l’effectivité et la qualité des formations. Des stagiaires nous ont ainsi fait remonter qu’ils ont découvert à la fin de l’année que leur centre ne leur délivrera pas un diplôme reconnu”, explique Sylvain Llaume, responsable du pôle entreprises, emploi et solidarité. Sur plus de 1.500 organismes, la DEETS a retiré 165 déclarations d’activité en 2022, suite à des déclarations frauduleuses.
Ainsi, sur l’année 2022, l’Inspection du travail a pu réaliser 2.316 interventions. L’objectif est de réduire les risques dans les secteurs identifiés. Ainsi, dans le bâtiment, ce ne sont pas moins de 60 arrêts de chantier qui ont été prononcés, afin de préserver la santé des travailleurs face à un danger grave. “Ces opérations visent à protéger les droits des salariés, à lutter contre la concurrence déloyale pour les entreprises qui respectent les règles et à prévenir un préjudice pour les comptes publics”, rappelle Christelle Lim-Su-Kwai, responsable du pôle travail. De même, 36 amendes administratives ont été recouvertes, pour environ 135.000 euros, suite aux interventions de l’Inspection.
Près de 900 000 euros d’amendes pénales et administratives pour le pôle C
À cette somme déjà coquette, le pôle C (concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie) peut ajouter près de 900.000 euros en amendes pénales et administratives. “Ce chiffre peut encore bouger, car certains dossiers sont toujours en cours de traitement”, précise Patrick Chauchon, responsable du pôle C. Ce sont près de 2.080 entreprises qui ont été contrôlées l’année passée.
“Côté répression des fraudes, nous avons ciblé les allégations trompeuses, comme lors d’une opération sur les compléments alimentaires. Les fausses origines, notamment Réunion, ont également fait l’objet d’une attention particulière”, poursuit Patrick Chauchon.
L'explosion du nombre d’apprentis dans le département (4.000 en 2019, contre 14.000 en 2022) nécessite également une surveillance des financements des formations. “Nous avons rejeté 880.000 euros de dépenses depuis 2020. Nous mesurons l’effectivité et la qualité des formations. Des stagiaires nous ont ainsi fait remonter qu’ils ont découvert à la fin de l’année que leur centre ne leur délivrera pas un diplôme reconnu”, explique Sylvain Llaume, responsable du pôle entreprises, emploi et solidarité. Sur plus de 1.500 organismes, la DEETS a retiré 165 déclarations d’activité en 2022, suite à des déclarations frauduleuses.