Il ressort des résultats publiés ce mercredi que les auteurs de coups sont généralement des hommes plus âgés que leur conjointe, et moins diplômés.
Les principales victimes sont en effet des femmes. La proportion de femmes de 18 à 75 ans ayant subi ce type de violences au cours des deux dernières années est de 18,7‰ (pour mille), soit 270 000, contre 8,2‰ (soit 120 000) pour les hommes.
L’étude a ensuite permis de dresser un portrait-robot de l’auteur de coups. Les violences subies proviennent généralement de la part d’hommes plus âgés que leurs conjointes (alors que c’est l’inverse chez les hommes).
De plus, les résultats démontrent que les violences sont le plus souvent infligées par des hommes moins diplômés que leur femme (alors que là aussi, c’est l’inverse chez les hommes). Le taux relevé est ainsi supérieur à 25‰ lorsque le conjoint est sans diplôme ou peu diplômé et continue à croître avec l’écart de diplôme, jusqu’à dépasser le seuil de 40 ‰.
Autre point à souligner, les femmes handicapées sont particulièrement touchées, avec 40‰ ayant déclaré en être victime (contre seulement 3,1‰ pour les hommes). Enfin, près de ¾ des femmes affirment que ces actes font l’objet de répétitions au cours des deux dernières années, contre la moitié des hommes.
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* Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales