
La colère monte chez les agents de La Poste chargés de distribution des plis électoraux. Ils réclament plus de moyens et des paiements par pli. Un préavis de grève illimité a été déposé le 12 avril dernier.
Les revendications des agents portent principalement sur la "compensation pour la distribution des plis électoraux, de la manutention et la phase de tri, l'octroi de tickets restaurants et le versement d'une prime exceptionnelle".
La Poste a obtenu le marché de la distribution des plis électoraux à hauteur de 60 millions d’euros sur l’ensemble du territoire national pour s’assurer que ces enveloppes soient bien distribuées. Les agents réclament qu’une partie de cette somme leur soit allouée "pour compenser la charge de travail supplémentaire".
Comme l’explique Sud PTT Réunion, ces plis électoraux sont très contraignants pour les facteurs. "Ils sont lourds et épais. Un facteur devra faire plusieurs rotations et il sera pratiquement obligé de travailler l’après-midi. C’est pénible", dénonce le syndicat.
Au lieu d’offrir une prime aux facteurs concernés par la distribution de ces fameux, La Poste leur propose le paiement d’heures supplémentaires en cas de dépassement d’horaires. "On peine déjà à se faire payer nos heures supplémentaires", reprend Sud PTT, qui déplore que pour ces plis électoraux, "La Poste se souvient du code du travail". "On aimerait bien que le facteur soit remercié comme il se doit et touche une part de ces 60 millions d’euros, mais La Poste a décidé de tout mettre dans sa poche", termine le syndicat.
Les revendications des agents portent principalement sur la "compensation pour la distribution des plis électoraux, de la manutention et la phase de tri, l'octroi de tickets restaurants et le versement d'une prime exceptionnelle".
La Poste a obtenu le marché de la distribution des plis électoraux à hauteur de 60 millions d’euros sur l’ensemble du territoire national pour s’assurer que ces enveloppes soient bien distribuées. Les agents réclament qu’une partie de cette somme leur soit allouée "pour compenser la charge de travail supplémentaire".
Comme l’explique Sud PTT Réunion, ces plis électoraux sont très contraignants pour les facteurs. "Ils sont lourds et épais. Un facteur devra faire plusieurs rotations et il sera pratiquement obligé de travailler l’après-midi. C’est pénible", dénonce le syndicat.
Au lieu d’offrir une prime aux facteurs concernés par la distribution de ces fameux, La Poste leur propose le paiement d’heures supplémentaires en cas de dépassement d’horaires. "On peine déjà à se faire payer nos heures supplémentaires", reprend Sud PTT, qui déplore que pour ces plis électoraux, "La Poste se souvient du code du travail". "On aimerait bien que le facteur soit remercié comme il se doit et touche une part de ces 60 millions d’euros, mais La Poste a décidé de tout mettre dans sa poche", termine le syndicat.