
Rue Jules Verne, au Port, où se situe la Société industrielle de Bourbon
La Société industrielle de Bourbon (SIB) Colgate/Palmolive va être liquidée. La nouvelle va faire l'effet d'une bombe dans la zone industrielle du Port à quelques semaines des fêtes de fin d'année.
On va annoncer aujourd'hui aux 32 salariés la fermeture de leur entreprise au 31 décembre de cette année. La SIB est une filiale de la compagnie américaine Colgate/Palmolive, spécialisée dans les produits d'entretien. En 2012, la SIB avait connu une grève qui avait duré plus de deux semaines. Les salariés réclamaient à l'époque une augmentation mais avaient eu énormément de mal à négocier avec la direction basée à New York.
Les raisons de la liquidation de la SIB ne sont pas encore totalement connues. Mais le groupe américain avait annoncé en début d'année 2013 son intention de passer par un plan de restructuration au niveau international. Pour 2014, le groupe prévoit la suppression de 135 postes en Europe, dont une cinquantaine en France. Les suppressions de postes sont justifiées par l'entreprise au nom de la "compétitivité"…
Les premiers à trinquer dans cette histoire sont les salariés réunionnais. Pourtant le groupe Colgate/Palmolive se porte bien. Pour le troisième trimestre 2013, le bénéfice net de l'entreprise a été évalué à 656 millions de dollars et son chiffre d'affaires a progressé de 1,5% pour atteindre 4,4 milliards de dollars.
Le plan social sera présenté aux salariés la semaine prochaine.
On va annoncer aujourd'hui aux 32 salariés la fermeture de leur entreprise au 31 décembre de cette année. La SIB est une filiale de la compagnie américaine Colgate/Palmolive, spécialisée dans les produits d'entretien. En 2012, la SIB avait connu une grève qui avait duré plus de deux semaines. Les salariés réclamaient à l'époque une augmentation mais avaient eu énormément de mal à négocier avec la direction basée à New York.
Les raisons de la liquidation de la SIB ne sont pas encore totalement connues. Mais le groupe américain avait annoncé en début d'année 2013 son intention de passer par un plan de restructuration au niveau international. Pour 2014, le groupe prévoit la suppression de 135 postes en Europe, dont une cinquantaine en France. Les suppressions de postes sont justifiées par l'entreprise au nom de la "compétitivité"…
Les premiers à trinquer dans cette histoire sont les salariés réunionnais. Pourtant le groupe Colgate/Palmolive se porte bien. Pour le troisième trimestre 2013, le bénéfice net de l'entreprise a été évalué à 656 millions de dollars et son chiffre d'affaires a progressé de 1,5% pour atteindre 4,4 milliards de dollars.
Le plan social sera présenté aux salariés la semaine prochaine.
Deux heures après que nous ayons annoncé le plan social à la SIB. La direction du groupe nous a adressé un communiqué que nous publions ci-dessous :
Le Port, 21 novembre 2013.
La SIB annonce un projet de cessation d’activité de son usine de la Réunion
Le 21 novembre 2013, la direction de la Société industrielle de Bourbon (SIB) a informé les représentants du personnel d’un projet de cessation d’activité de son usine située au Port, île de La Réunion. Cette usine fabrique actuellement des produits d’entretien notamment de l’adoucissant, de l’eau de Javel et autres produits d’entretien à usage domestique.
Le projet de cesser les activités de la SIB à La Réunion s’impose en raison des difficultés économiques durables de l’usine caractérisées par des coûts de fonctionnement élevés, une diminution de la demande des consommateurs, par l’intensification de la concurrence locale des produits vendus sous des marques de distributeurs et par une forte pression sur les prix. Depuis longtemps déjà, l’outil de production de l’usine de La Réunion n’est utilisé qu’à moins d’un dixième de sa capacité. Cette importante surcapacité structurelle entraîne des coûts de production élevés qui entame la compétitivité du site.
Une action concertée a été engagée ces dernières années dans l’espoir de rendre l’usine viable. Ainsi des efforts ont été réalisés en 2008 et 2009 pour réduire les charges industrielles. Malheureusement ces efforts se sont avérés insuffisants pour compenser la baisse des volumes produits par le site.
La SIB s’engage à continuer à desservir le marché de la Réunion avec des produits d’entretien fabriqués en France, mais n’a d’autre choix que d’envisager la fermeture de l’usine de production de la Réunion, qui entrainerait la suppression de 32 postes. La transition proposée et la fermeture s’étaleraient sur une période de 6 mois, sous réserve de la procédure d’information et consultation du comité d’entreprise. La société a d’ores et déjà engagé des actions pour trouver d’autres entreprises susceptibles d’assurer une continuité de l’emploi dans les locaux de l’usine de la SIB. En conformité avec sa culture de l’entreprise soucieuse de sa responsabilité sociale, la SIB prendra le temps nécessaire pour engager un dialogue social constructif avec les salariés afin de s’assurer de la mise en place de mesures d’accompagnement appropriées.
Le Port, 21 novembre 2013.
La SIB annonce un projet de cessation d’activité de son usine de la Réunion
Le 21 novembre 2013, la direction de la Société industrielle de Bourbon (SIB) a informé les représentants du personnel d’un projet de cessation d’activité de son usine située au Port, île de La Réunion. Cette usine fabrique actuellement des produits d’entretien notamment de l’adoucissant, de l’eau de Javel et autres produits d’entretien à usage domestique.
Le projet de cesser les activités de la SIB à La Réunion s’impose en raison des difficultés économiques durables de l’usine caractérisées par des coûts de fonctionnement élevés, une diminution de la demande des consommateurs, par l’intensification de la concurrence locale des produits vendus sous des marques de distributeurs et par une forte pression sur les prix. Depuis longtemps déjà, l’outil de production de l’usine de La Réunion n’est utilisé qu’à moins d’un dixième de sa capacité. Cette importante surcapacité structurelle entraîne des coûts de production élevés qui entame la compétitivité du site.
Une action concertée a été engagée ces dernières années dans l’espoir de rendre l’usine viable. Ainsi des efforts ont été réalisés en 2008 et 2009 pour réduire les charges industrielles. Malheureusement ces efforts se sont avérés insuffisants pour compenser la baisse des volumes produits par le site.
La SIB s’engage à continuer à desservir le marché de la Réunion avec des produits d’entretien fabriqués en France, mais n’a d’autre choix que d’envisager la fermeture de l’usine de production de la Réunion, qui entrainerait la suppression de 32 postes. La transition proposée et la fermeture s’étaleraient sur une période de 6 mois, sous réserve de la procédure d’information et consultation du comité d’entreprise. La société a d’ores et déjà engagé des actions pour trouver d’autres entreprises susceptibles d’assurer une continuité de l’emploi dans les locaux de l’usine de la SIB. En conformité avec sa culture de l’entreprise soucieuse de sa responsabilité sociale, la SIB prendra le temps nécessaire pour engager un dialogue social constructif avec les salariés afin de s’assurer de la mise en place de mesures d’accompagnement appropriées.