Hier, le PDG de SFER, Bruno Cohen, et son avocat, Me Julien Turczynski, étaient de retour au tribunal de commerce de Saint-Denis. Ils ont demandé un délai supplémentaire de 6 mois sur la période d’observation de la société spécialisée dans le photovoltaïque. Une demande faite au tribunal en raison du passif réel de SFER toujours pas arrêté, rapportent le Jir et le Quotidien dans leur édition respective de ce matin.
Le montant réel du passif coince. Evalué dans un premier temps à 50 millions d’euros, Bruno Cohen et son avocat en contestent le montant. Pour eux, le passif réel de la société se situerait à 50 millions d’euros. Faute d’avoir pu arrêter le passif réel de la société, le PDG de SFER et son avocat ont demandé un prolongement de la période d’observation sur une durée de 6 mois. Une demande assujettie à l’accord du procureur de la République et qui sera examinée lors de la prochaine audience fixée au 13 novembre prochain.
Au tribunal de commerce, Bruno Cohen en a profité pour faire un point sur le rachat en cours des SNC (Société en nom collectif) dans lesquelles se trouvent les exploitants des centrales photovoltaïques. Selon le PDG de SFER, seules 150 SNC auraient refusé le rachat. Pour Bruno Cohen, ses exploitants remettent en « cause la défiscalisation« , a-t-il expliqué à nos confrères.
Autre cible, les banques locales qui ne joueraient plus le jeu avec la société, Bruno Cohen parlant de « blacklistage » et posant problème pour le financement de SFER.
Ce renvoi au 13 novembre par les juges du tribunal de commerce, permettra de définir le montant du passif réel de la société SFER.