Plaine des Palmistes: Un conseil municipal « petits bras », selon Jean-Luc Saint-Lambert
L'ancien maire de la Plaine des Palmistes, Jean-Luc Saint-Lambert, se fend d'une tribune libre avant le prochain conseil municipal de la mairie en place, dirigée par Marco Boyer. La voici en intégralité:
Ecrit par zinfos974 – le mercredi 04 juin 2014 à 17H58
Pour amuser la galerie et exister, n’ayant rien à mettre sous la dent des palmiplainois, le maire réunit ses conseillers pour surtout valider des recrutements d’agents bien pensants. D’un coté, il licencie à tour de bras, casse des contrats, supprime des indemnités, humilie le personnel, le disqualifie, faisant fi de le légalité des décisions prises en se vantant à l’avance de ne craindre les recours en justice qui iront immanquablement dans le sens des agents licenciés, discriminés, harcelés. L’argumentation vaut son « pesant de goyaviers », voire « d’or rouge » : « Restrictions budgétaires ».
De l’autre, il veut valider des recrutements : 25 contrats saisonniers et 12 contrats temporaires allant de l’ingénieur temporaire, de l’attaché temporaire… aux animateurs saisonniers. C’est le retour de la « quinzaine chômage ». Les syndicats vont certainement apprécier cette nouvelle terminologie accentuant la précarité des agents recrutés… qui se feront dociles à l’avance pour faire face à « d’éventuels surcroits de travail » voire « un accroissement temporaire d’activité ».
Le groupe d’opposition, le seul existant au sein du conseil – nous n’avons pas trahi nos électeurs- Alon Kontinué Ansanm, ne peut cautionner de telles pratiques et soutient tous les travailleurs opprimés, brimés, harcelés, licenciés, bafoués dans leur dignité.
Que la justice s’en mêle et que justice soit faîte face à ce harcèlement permanent, à cette discrimination à l’embauche, pour sanctionner cet excès de pouvoir qui touche aussi d’autres secteurs comme la commission d’appels d’offres qui ne respecte pas la place à laisser à l’opposition, comme le fantasque dans la politique des nouveaux rythmes scolaires, comme la fin des activités périscolaires avant la fin de l’année scolaire, comme le blocage des dossiers de nouvelles constructions de logements sociaux, comme l’arrêt des travaux de l’école, comme l’abandon du complexe sportif…
« Tant va la cruche à l’eau qu’un jour elle se brise ». En deux mois de mandature, elle se fissure déjà.
Pour L’opposition
Jean-Luc SAINT-LAMBERT