
L'ambiance n'est pas sereine depuis quelques jours dans la mairie de la Plaine des Palmistes. Le maire Jean-Luc Saint-Lambert est accusé par une poignée de grévistes du déplacement de deux membres du personnel sans concertation et de harcèlement moral sur une partie des employés.
Hier, c'est un huissier qui est intervenu pour constater que la sortie de la régie communale était bloquée par les manifestants. Ces derniers ont ensuite fait un sit-in toute la nuit devant la régie communale pour montrer leur mécontentement. "On devient hargneux malheureusement" affirme Sébastien Voldin, secrétaire général du syndicat autonome de la Plaine des Palmistes, qui assure que "les troupes sont motivées pour aller plus loin et qu'il faut désormais les calmer".
Sébastien Voldin déplore "le manque de dialogue du maire". Il regrette que leurs revendications ne soient pas prises "en considération". Il assure vouloir tendre vers "une solution plus adoucie et plus intelligente mais apparemment ce n'est pas ce que souhaite le maire", regrette le syndicaliste, actuellement directeur des services techniques de la Plaine des Palmistes. Mais pour combien de temps encore car il craint d'être sur un siège éjectable.
Face aux "revendications figées de l'intersyndicale", le maire a fait paraître un communiqué. Jean-Luc Saint-Lambert affirme que le déplacement de personnels ne fait l'objet "d'aucune infraction à la législation du travail (...). Le nouvel organigramme concerne l'ensemble du personnel et il faudra bien combler tous les postes". Dans le communiqué, le maire de la Plaine des Palmistes écrit qu'"un seul agent s'est officiellement plaint de harcèlement, produisant une certificat médical d'arrêt de travail d'un médecin généraliste constatant le harcèlement. Il s'agit d'un agent impliqué actuellement en correctionnelle pour affaires concernant des marchés publics sur demande du Procureur de la République (...)".
Par ailleurs, les grévistes souhaitent une augmentation de salaire de 15% net pour l'ensemble du personnel. Mais la mairie refuse en expliquant "qu'aucune municipalité n'a les moyens d'accéder à une telle demande (...)". De plus, les grévistes accusent la direction de la municipalité d'une "mauvaise organisation des services et du non respect du protocole d'accord de février 2009".
Dans son communiqué, Jean-Luc Saint-Lambert conclut en affirmant que "ce qui pouvait l'être a été fait, que les autres revendications de l'intersyndicale relèvent de l'impossible ou de la propagande électorale". Le maire rajoute qu'il "s'engage à rencontrer individuellement les deux agents concernés par le nouvel organigramme (...)".
Hier, c'est un huissier qui est intervenu pour constater que la sortie de la régie communale était bloquée par les manifestants. Ces derniers ont ensuite fait un sit-in toute la nuit devant la régie communale pour montrer leur mécontentement. "On devient hargneux malheureusement" affirme Sébastien Voldin, secrétaire général du syndicat autonome de la Plaine des Palmistes, qui assure que "les troupes sont motivées pour aller plus loin et qu'il faut désormais les calmer".
Sébastien Voldin déplore "le manque de dialogue du maire". Il regrette que leurs revendications ne soient pas prises "en considération". Il assure vouloir tendre vers "une solution plus adoucie et plus intelligente mais apparemment ce n'est pas ce que souhaite le maire", regrette le syndicaliste, actuellement directeur des services techniques de la Plaine des Palmistes. Mais pour combien de temps encore car il craint d'être sur un siège éjectable.
Face aux "revendications figées de l'intersyndicale", le maire a fait paraître un communiqué. Jean-Luc Saint-Lambert affirme que le déplacement de personnels ne fait l'objet "d'aucune infraction à la législation du travail (...). Le nouvel organigramme concerne l'ensemble du personnel et il faudra bien combler tous les postes". Dans le communiqué, le maire de la Plaine des Palmistes écrit qu'"un seul agent s'est officiellement plaint de harcèlement, produisant une certificat médical d'arrêt de travail d'un médecin généraliste constatant le harcèlement. Il s'agit d'un agent impliqué actuellement en correctionnelle pour affaires concernant des marchés publics sur demande du Procureur de la République (...)".
Par ailleurs, les grévistes souhaitent une augmentation de salaire de 15% net pour l'ensemble du personnel. Mais la mairie refuse en expliquant "qu'aucune municipalité n'a les moyens d'accéder à une telle demande (...)". De plus, les grévistes accusent la direction de la municipalité d'une "mauvaise organisation des services et du non respect du protocole d'accord de février 2009".
Dans son communiqué, Jean-Luc Saint-Lambert conclut en affirmant que "ce qui pouvait l'être a été fait, que les autres revendications de l'intersyndicale relèvent de l'impossible ou de la propagande électorale". Le maire rajoute qu'il "s'engage à rencontrer individuellement les deux agents concernés par le nouvel organigramme (...)".