Cela commencera tout d’abord par le début des travaux de la piscine municipale, la suppression du radier Bras-Piton, la réhabilitation du stade Adrien-Robert ou encore l’aménagement d’aires de jeux. 30 millions d’euros supplémentaires sur les trois prochaines années viendront compléter ce plan d’investissement. « C’est un effort conséquent que l’équipe municipale consent envers notre population », explique l’élu en charges des finances.
« La Plaine ne doit plus rester dans son coin »
Un ambitieux programme rendu possible « par le renfort des différentes équipes mais aussi et surtout grâce au dispositif REACT-UE qui nous permet d’investir aussi massivement », reconnaît Jean-Yves Faustin, qui souhaite malgré tout rassurer l’opposition sur le poids de ces projets sur les finances futures de la collectivité.
En effet, les projets financés via ce fonds devront être sortis de terre avant le 31 décembre 2023 sous peine de voir la commune de payer elle-même la totalité de la facture, qui dépasse la dizaine de millions d’euros. « La seule clause mentionnée dans le dispositif REACT-UE précise que nous devons terminer les travaux avant cette échéance. Nous avons encore 16 à 17 mois de battement », tempère-t-il, avant de regretter la posture de l’opposition, « qui manque d’ambition ». « S’ils étaient dans un rôle d’opposants constructifs, ils auraient très certainement compris que la Plaine-des-Palmistes ne doit plus rester dans son coin et avoir peur d’investir et c’est ce que nous avons démontré ».
« Une cavalerie de chiffres »
Pour Sophie Arzal, la lecture croisée de deux éléments importants de cette séance, à savoir la présentation du compte administratif 2021 et le budget prévisionnel 2022 amène l’opposition dont elle est membre à montrer son inquiétude face à la trajectoire financière présentée. « Contrairement à ce que la majorité indique comme étant des comptes excédentaires, pour nous c’est une cavalerie de chiffres. Le compte administratif 2021 est excédentaire simplement parce qu’il y a eu des reports à nouveau de 2020 qui était de l’ancienne mandature« , explique la cheffe de file du groupe La Plaine des Possibles.
Autre motif d’inquiétude pour Sophie Arzal, le programme d’investissement présenté par la majorité. Si cette dernière ne cache pas qu’il soit particulièrement « ambitieux », elle reproche au maire de faire appel quasiment qu’à des fonds REACT-UE pour financer ses nombreux projets, « avec un délai réduit ». « L’autre indicateur qu’il est important de voir c’est notre épargne nette qui passe du positif à -412 000 euros. Nous sommes là sur une lecture concrète ».