D’abord à Argenton sur Creuse puis à la Plaine des Cafres, dans une sorte de huis clos, la famille vivait un enfer.
Claire* n’a jamais osé porter plainte ni même parler de ses conditions de vie à qui que ce soit jusqu’à lundi dernier où elle s’est réfugiée, terrorisée, dans une pharmacie. Il aura fallu l’intervention des gendarmes et d’une assistante sociale pour la mettre en confiance. La nuit d’avant, Bryan s’en est encore pris à elle.
Les mots forts de l'enfant durant son audition
Insultes, coups de poing, de pied mais aussi mégots de cigarette écrasés sur son front…le jeune homme est une nouvelle fois entré dans une colère noire parce qu’il ne parvenait pas à calmer la petite dernière. Un jour, il va finir par la tuer, elle, ses enfants et ses parents a-t-elle révélé. Les violences ont commencé à Argenton. Inquiète pour sa fille et ses petits enfants, la mère de la victime les fait revenir à La Réunion. Là encore, elle a peu de nouvelles et a déjà constaté des traces de bleus sur sa fille. Les deux premiers enfants de Claire confirment les violences habituelles. Gifles, coups… le cadet de 7 ans, lors de son audition, supplie même le gendarme de garder "papa en prison toute la vie" pour "être plus heureux".
"Depuis la France, elle fait tout pour mettre les enfants contre moi", tente d’expliquer Bryan. L’explication est tout autre, avance l’avocate de la partie civile Me Sameidha Mardaye. Bryan est jaloux et nourrit une crainte que sa compagne soit infidèle.
Face à un "bourreau familial" qui inflige "des sévices corporels d’un autre temps à enfermer les enfants dans des cagibis, les faire agenouiller sur du gros sel", le parquet demande 3 ans de prison dont 1 avec sursis. Une procédure parallèle est engagée pour les violences faites aux enfants.
"Il a le comportement de vie d’un adolescent", indique le conseil de Bryan. Le jeune homme a en effet décidé de ne pas travailler pour voir grandir sa fille et se laisse vivre chez sa compagne. Pour autant, "sa place n’est pas en détention", plaide Me Bruno Raffi.
La victime obtient finalement de la justice une peine d’interdiction de contact et de paraître à son domicile ainsi que 1.000 euros de préjudice moral. Bryan écope aussi de 24 mois de prison dont 9 mois avec sursis. Il a également l’obligation de travailler ou de se former mais aussi de suivre des soins psychologiques pour son addiction au cannabis. Il a regagné la prison après son procès.
Claire* n’a jamais osé porter plainte ni même parler de ses conditions de vie à qui que ce soit jusqu’à lundi dernier où elle s’est réfugiée, terrorisée, dans une pharmacie. Il aura fallu l’intervention des gendarmes et d’une assistante sociale pour la mettre en confiance. La nuit d’avant, Bryan s’en est encore pris à elle.
Les mots forts de l'enfant durant son audition
Insultes, coups de poing, de pied mais aussi mégots de cigarette écrasés sur son front…le jeune homme est une nouvelle fois entré dans une colère noire parce qu’il ne parvenait pas à calmer la petite dernière. Un jour, il va finir par la tuer, elle, ses enfants et ses parents a-t-elle révélé. Les violences ont commencé à Argenton. Inquiète pour sa fille et ses petits enfants, la mère de la victime les fait revenir à La Réunion. Là encore, elle a peu de nouvelles et a déjà constaté des traces de bleus sur sa fille. Les deux premiers enfants de Claire confirment les violences habituelles. Gifles, coups… le cadet de 7 ans, lors de son audition, supplie même le gendarme de garder "papa en prison toute la vie" pour "être plus heureux".
"Depuis la France, elle fait tout pour mettre les enfants contre moi", tente d’expliquer Bryan. L’explication est tout autre, avance l’avocate de la partie civile Me Sameidha Mardaye. Bryan est jaloux et nourrit une crainte que sa compagne soit infidèle.
Face à un "bourreau familial" qui inflige "des sévices corporels d’un autre temps à enfermer les enfants dans des cagibis, les faire agenouiller sur du gros sel", le parquet demande 3 ans de prison dont 1 avec sursis. Une procédure parallèle est engagée pour les violences faites aux enfants.
"Il a le comportement de vie d’un adolescent", indique le conseil de Bryan. Le jeune homme a en effet décidé de ne pas travailler pour voir grandir sa fille et se laisse vivre chez sa compagne. Pour autant, "sa place n’est pas en détention", plaide Me Bruno Raffi.
La victime obtient finalement de la justice une peine d’interdiction de contact et de paraître à son domicile ainsi que 1.000 euros de préjudice moral. Bryan écope aussi de 24 mois de prison dont 9 mois avec sursis. Il a également l’obligation de travailler ou de se former mais aussi de suivre des soins psychologiques pour son addiction au cannabis. Il a regagné la prison après son procès.