Le 3 septembre dernier, une trentaine de personnes s’étaient regroupées au niveau de l’ancien café de la Gare sur le front de mer de Saint-Pierre pour un pique-nique marron. En rejoignant la mobilisation, Patricia tombe sur un policier en civil qui tente de procéder à un contrôle d’identité. Avant de lui donner ses papiers, Patricia entend s’assurer qu’il est bien policier et lui demande en contrepartie, le référentiel des identités et de l’organisation (RIO), le numéro d’identification qui doit être porté par les policiers.
Le contrôle se termine finalement par une interpellation peu conventionnelle, la mise en cause ayant été attrapée par les bras, les jambes et l’entrejambe.
L’affaire franchit une nouvelle étape dans l’improbable quand, placée en garde à vue, Patricia va dégrader sa cellule en inscrivant « liberté » sur les murs à l’aide de ses excréments. Des faits « suffisamment ridicules » que le parquet n’a finalement pas poursuivis.
Patricia, reconnue coupable de rébellion, devra régler la somme de 300 euros et indemniser le policier blessé au moment de l’interpellation.