Les faits se sont déroulés le 8 juin dernier à Saint-Benoît. Alors qu'il sort de prison le matin même, David .C, 27 ans, se rend chez sa compagne avec qui il vit depuis 2 ans pour récupérer ses affaires car ils ont décidé de mettre fin à leur relation. L'origine de la rupture est survenue lors d'une visite au parloir de la prison quand David a vu sa compagne arriver avec une tache sur le cou qui n'était autre qu'un suçon. S'en est suivi une violente altercation qui avait nécessité l'intervention des surveillants afin de le calmer.
Le 8 juin au matin, David sort de prison et passe comme convenu chez sa compagne récupérer ses affaires. Dès qu'il ouvre la porte, il aperçoit de nouveau un suçon dans son cou. Il assène une gifle à la jeune femme et continue de la battre afin qu'elle avoue avec qui elle a une relation. Ne parvenant pas à ses fins, il prend un couteau et la menace. Elle finit par craquer et lui donne son prénom. David se calme mais repart en vrille quand elle appelle son nouveau copain au téléphone et lui demande de venir. Il prend le portable, le jette par la fenêtre et enferme la jeune femme chez elle en quittant l'appartement. Elle réussit à se sauver par la fenêtre avec ses deux enfants et va déposer plainte. David finit en garde à vue.
S'il reconnaît en partie les faits à la barre, David tente cependant de les minimiser. "Té rien qu'un claque, deux claques. Le couteau c'est pour faire peur, pour qu'elle parle" s'explique-t-il, avant de s'agacer à l'encontre de la présidente et d'ajouter "c'est bon juge à moin que mi rentre". Avec 4 mentions sur son casier, la procureure note qu'il est assez exceptionnel mais assez inquiétant d'être placé en garde à vue le jour de sa libération. "Il n'arrive pas à se poser les bonnes questions, il se distingue en passant à l'acte de manière fulgurante" conclut-elle. Elle requiert une peine de 12 mois de prison dont 6 avec sursis ainsi qu'un maintien en détention.
"Il lui faisait tellement confiance, ils vivaient depuis 2 ans ensemble. Elle a trahi sa confiance, c'est de la que tout est parti", plaide la défense pour que le quantum de peine soit ramené à de plus justes proportions. La présidente reconnaît David coupable et le condamne à 8 mois de prison avec maintien en détention.
Le 8 juin au matin, David sort de prison et passe comme convenu chez sa compagne récupérer ses affaires. Dès qu'il ouvre la porte, il aperçoit de nouveau un suçon dans son cou. Il assène une gifle à la jeune femme et continue de la battre afin qu'elle avoue avec qui elle a une relation. Ne parvenant pas à ses fins, il prend un couteau et la menace. Elle finit par craquer et lui donne son prénom. David se calme mais repart en vrille quand elle appelle son nouveau copain au téléphone et lui demande de venir. Il prend le portable, le jette par la fenêtre et enferme la jeune femme chez elle en quittant l'appartement. Elle réussit à se sauver par la fenêtre avec ses deux enfants et va déposer plainte. David finit en garde à vue.
S'il reconnaît en partie les faits à la barre, David tente cependant de les minimiser. "Té rien qu'un claque, deux claques. Le couteau c'est pour faire peur, pour qu'elle parle" s'explique-t-il, avant de s'agacer à l'encontre de la présidente et d'ajouter "c'est bon juge à moin que mi rentre". Avec 4 mentions sur son casier, la procureure note qu'il est assez exceptionnel mais assez inquiétant d'être placé en garde à vue le jour de sa libération. "Il n'arrive pas à se poser les bonnes questions, il se distingue en passant à l'acte de manière fulgurante" conclut-elle. Elle requiert une peine de 12 mois de prison dont 6 avec sursis ainsi qu'un maintien en détention.
"Il lui faisait tellement confiance, ils vivaient depuis 2 ans ensemble. Elle a trahi sa confiance, c'est de la que tout est parti", plaide la défense pour que le quantum de peine soit ramené à de plus justes proportions. La présidente reconnaît David coupable et le condamne à 8 mois de prison avec maintien en détention.