Le sujet fait beaucoup jaser depuis quelques semaines. Les yeux du pays étaient rivés sur le conseil municipal de Grenoble ce lundi. L'association Alliance Citoyenne avait mené plusieurs opérations coups de poing dans les piscines municipales grenobloises pour demander l'autorisation du port du burkini.
Le maire écologiste de Grenoble s'est prononcé en faveur de la levée des limitations des tailles des maillots de bain. Il explique qu'il s'agit d'un combat féministe, sanitaire et pour la laïcité. "Rien n'interdit le port de vêtements religieux dans l'espace public", a-t-il rappelé.
Le maire écologiste de Grenoble s'est prononcé en faveur de la levée des limitations des tailles des maillots de bain. Il explique qu'il s'agit d'un combat féministe, sanitaire et pour la laïcité. "Rien n'interdit le port de vêtements religieux dans l'espace public", a-t-il rappelé.
La mesure est contestée par le président de la région
La majorité municipale de Grenoble a donc adopté la modification du règlement intérieur des piscines. Il n'est plus indiqué une longueur minimale ou maximale des maillots de bain. Les femmes pourront donc maintenant se baigner seins nus ou en burkini.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a exprimé son désaccord et affirme que le maire de Grenoble vient d' "acter définitivement sa rupture avec la laïcité et les valeurs de notre République."
Le préfet de l'Isère a fait savoir qu'il saisirait le tribunal administratif de Grenoble sur instruction du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour contrer la mesure.
La majorité municipale de Grenoble a donc adopté la modification du règlement intérieur des piscines. Il n'est plus indiqué une longueur minimale ou maximale des maillots de bain. Les femmes pourront donc maintenant se baigner seins nus ou en burkini.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a exprimé son désaccord et affirme que le maire de Grenoble vient d' "acter définitivement sa rupture avec la laïcité et les valeurs de notre République."
Le préfet de l'Isère a fait savoir qu'il saisirait le tribunal administratif de Grenoble sur instruction du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour contrer la mesure.