Jeudi soir a été rendu public le résultat d’un piratage réalisé par des hackers pour le moment inconnus.
Il s’agit des données personnelles d’un millier d’élus allemands, des élus fédéraux, nationaux et européens. Ont été dévoilés leurs numéros de téléphone portable, adresses, conversations privées, e-mails, photographies, communications entre responsables politiques…
Elles proviennent de leurs comptes Outlook, Facebook, Twitter et d’autres plateformes en ligne.
Tous les partis politiques sont concernés par ce piratage, à l’exception bizarrement du parti d’extrême-droite AFD, ce qui pourrait donner une indication sur l’origine de l’attaque.
Quarante journalistes ont également été ciblés et dix artistes connus pour leurs prises de position plutôt à gauche de l’échiquier politique.
Un journaliste du Bild a pu consulter la base de données, déjà baptisée « Bundestag Leaks » ou « BTLeaks ». Pour le moment, à l’issue de plusieurs heures de travail, il n’a pu en analyser qu’environ 3%. Malgré cela, il affirme que ce qu’il a d’ores et déjà découvert pourrait être à l’origine de plusieurs scandales politiques, et notamment des faits de corruption.
Les autorités allemandes ont ouvert une enquête…