Le confinement imposé et les déplacements limités dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 ne doit pas « remettre en cause » le droit des femmes à disposer de leur corps.
Ce lundi, le ministère des Solidarités et de la Santé ainsi que que le secrétariat d’Etat chargé de l’Egalité femmes et hommes et de la lutte contre les discriminations ont rappelé les mesures prises afin de garantir ce droit.
Si la contraception d’urgence est disponible sans ordonnance en pharmacie, depuis le 15 mars, la pilule contraceptive est également accessible en pharmacie avec une ancienne ordonnance.
Les médecins de ville et sages-femmes « dans le cadre national de gestion » bénéficient « de la mise à disposition de masques ». Ils peuvent toujours conseiller sur les questions de contraception et depuis le 19 mars, le faire par téléphone. La secrétaire d’Etat, Marlène Schiappa et le ministre Olivier Veran « rappellent que ces mêmes professionnels conventionnés avec un établissement de santé sont habilités à réaliser des IVG médicamenteuses ».
Pour finir, le ministère des Solidarités et de la Santé rappelle que les interruptions volontaires de grossesse sont considérées comme des interventions urgentes. « Leur continuité doit être assurée ». Durant le week-end, la sénatrice PS Laurence Rossignol avait proposé d’allonger de deux semaines le délai autorisé, dans le cadre du projet de loi d’urgence. Le gouvernement a refusé.
Pour toutes questions liées à la contraception et à l’IVG, le Planning Familial maintient son numéro vert 0800 08 11 11.