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[Pierrot Dupuy] Yves Montrouge, i fo pas ravage lo guêpes !

Le problème avec les éditorialistes qui fixent un rendez-vous hebdomadaire à leurs lecteurs, c’est qu’ils se croient obligés d’écrire à dates fixes, même s’ils n’ont rien à raconter. Du coup, il leur arrive de dire beaucoup de bêtises. Et pour commencer, j’aimerais rappeler que la première règle d’un journaliste qui se respecte, c’est de vérifier […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 13 décembre 2019 à 16H42

Le problème avec les éditorialistes qui fixent un rendez-vous hebdomadaire à leurs lecteurs, c’est qu’ils se croient obligés d’écrire à dates fixes, même s’ils n’ont rien à raconter. Du coup, il leur arrive de dire beaucoup de bêtises.

Et pour commencer, j’aimerais rappeler que la première règle d’un journaliste qui se respecte, c’est de vérifier ses informations avant d’écrire.

L’édito du vendredi

Yves Montrouge nous a pondu son traditionnel édito du vendredi, ce matin. Un moment d’anthologie, bourré d’erreurs. A moins que ce ne soient des mensonges, j’avoue avoir un doute.

Dans l’hypothèse où vous ne l’auriez pas lu, comme c’est probable, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ce moment de pur bonheur. Voici donc ce qu’a écrit ce brave Yves Montrouge ce matin me concernant et concernant Zinfos :
 

Je voudrais rapidement revenir sur le cas de « Zinfos 974 » site de mon ami Pierrot (qui aime bien me donner des leçons d’économie). Dans le dossier présenté devant la commission permanente de la Région, mardi dernier, il est écrit que cette aide de 320 000 € (160 000 € de subvention et 160 000 € de prêt à taux zéro) est accordé au site internet de Pierrot Dupuy parce qu’il est confronté à des problèmes de trésorerie. En clair, parce que son « BFR » (Besoin en fonds de roulement) est négatif. C’est bizarre, car j’ai effectué une rapide recherche sur Google et j’ai vu « qu’ BFR négatif signifie que l’entreprise est en bonne santé financière et dispose de suffisamment d’argent pour être capable d’honorer ses dettes de court terme ». Il est encore écrit que « le besoin en fonds de roulement doit de préférence être négatif ». Une erreur d’écriture sans doute dans le dossier de présentation réalisé par la Région !

Autre élément qui m’échappe : le patron de « Zinfos » écrit souvent qu’il a investi son argent personnel dans ce site, qu’il a été même contraint parfois de vendre une partie de l’héritage familial pour renflouer les caisses de son entreprise déficitaire en raison de nombreuses charges à payer, mais c’est bizarre là encore, car à aucun moment son nom ne figure parmi tous les actionnaires mentionnés dans le dossier de présentation. Et ils sont quand même quelques uns, et pas des vendeurs de pistaches !

Ce qui m’interpelle encore, c’est que la Région est très généreuse vis-à-vis de certains médias confrontés à de grosses difficultés financières mais dans le même temps les patrons desdits médias continuent à développer d’autres activités (logements, hôtels, commerces…) par ailleurs ! Mais Pierrot a raison : je ne suis pas un expert économique.

Ce qui m’interpelle aussi, c’est que ces médias sont soit disant dans la panade mais leur DG et autres responsables continuent à mener la belle vie, à se verser des salaires avec plusieurs zéros et ils ne donnent pas du tout l’impression de se serrer la ceinture, d’être à la rue. Ils sont bien portants et ça se voit !

Yves Montrouge devrait actualiser ses informations. La commission permanente de la Région a voté mardi une subvention de 160.000€ à Zinfos. Point barre. Il n’a jamais été question de prêt à taux zéro. Cela avait peut-être été évoqué à un moment, mais ce n’est pas du tout ce qui a été voté. Pourtant, Yves Montrouge avait fait le déplacement jusqu’au 4ème étage de la Pyramide inversée à l’occasion de cette commission permanente. Et en plus, il a été destinataire du communiqué de presse officiel. Il devrait mieux lire et écouter. Cela lui évitera de ressasser les mêmes obsessions…

Freedom, une machine à cash

Mais venons en à l’essentiel. Pourquoi cette subvention? Parce que Zinfos est un pionnier. Nous avons été le premier site pure player de la Réunion, et probablement de France d’après ce que nous a dit l’ancien président du Syndicat de la presse en ligne. Parce que nous sommes en train de bâtir un projet de web télé original, que cela a un coût, que la loi prévoit des subventions pour ce type de projets. Pour quelle raison devrions-nous y renoncer?

Mais surtout, argument le plus important, nous sommes un journal en ligne indépendant. Clicanoo est une filiale du JIR, Linfo.re d’Antenne Réunion. Le site de Freedom est financé par Freedom, qui est la plus grosse machine à bénéfices de France. Camille Sudre dort sur un matelas d’or. Facile dans ces conditions de donner des leçons aux autres.

Ce n’est pas le cas de Zinfos et nous en sommes fiers. Nous sommes une vingtaine aujourd’hui à y travailler et nous sommes fiers de ce que nous faisons et de ce que nous sommes devenus à force de sacrifices, de bouts de ficelles.

Fiers d’être devenus les premiers et de faire le double de visiteurs uniques chaque jour que le site de Freedom, malgré toute la pub faite sur la radio n°1 de La Réunion.

Risible à pleurer

Passons au point n°2 : selon Yves Montrouge, mon nom ne figurerait pas dans la liste des actionnaires de Zinfos. C’en en risible.

Il suffit au rédacteur en chef de Freedom de se rendre au greffe du tribunal de commerce et de demander les derniers statuts de Zinfos. Il se verrait remettre ceux déposés le 4 janvier 2018 dans lesquels il constaterait qu’alors que je n’avais auparavant que 1% du capital, et non pas 0% comme il l’affirme, première erreur, que j’en détiens aujourd’hui environ 80% au travers d’une société dans laquelle figurent mes trois enfants et dont je suis le gérant. Deuxième grosse erreur.

Et, par voie de conséquence, que la plupart des actionnaires qu’il cite ont disparu puisque j’ai racheté leurs parts.

Et pour clore définitivement ce chapitre, oui j’ai vendu deux biens immobiliers dont j’avais hérité pour sauver Zinfos et faire les salaires des employés que j’avais pris la responsabilité d’embaucher. Parce-que je croyais en Zinfos. Et la situation actuelle prouve que j’ai eu raison.

Yves, je te le répète : tu as touché une grosse somme quand tu as été viré du JIR, plus de 150.000€ à ce que raconte Jacques Tillier. Pourquoi n’as-tu pas fait comme moi? Pourquoi n’as-tu pas pris le risque de l’investir dans un journal ou un site d’information pour voir vraiment ce que tu as dans le ventre?

C’est facile de critiquer, facile de dénigrer. Beaucoup plus difficile de mettre ses cojones sur la table et de jouer son patrimoine à quitte ou double.

Chiche, Yves ?

Concernant mon salaire, je suis prêt à le publier si Yves Montrouge publie le sien, à l’époque où il était rédacteur en chef du JIR.

Cela lui éviterait de raconter des conneries et il s’apercevrait que je touche moins, beaucoup moins, que ce qu’il touchait.

Et pourtant, lui n’était « que » rédacteur en chef. J’occupe ce poste et je suis en même temps gérant de la société Zinfos et en charge de la gestion, de la stratégie et du développement du journal.

Et je le répète. Je ne suis pas un simple salarié qui ne prend aucun risque, et qui se contente de toucher son salaire en fin de mois. Moi, j’ai investi mon patrimoine dans la société.

Et pourtant, je touche beaucoup moins qu’Yves Montrouge à l’époque.

Je suis chiche de publier ma fiche de paye. Est-ce qu’Yves Montrouge est prêt à faire de même ?

Cela lui évitera de dire la prochaine fois que je touche un salaire avec plusieurs zéros.

Zenfant Jean-Paul

Dernier point : je n’ai pas de leçons à recevoir d’un mercenaire de la plume.

Hier, il n’y a pas si longtemps, alors qu’il était rédacteur en chef du JIR, Yves Montrouge ne tarissait pas d’éloges sur Didier Robert, Nassimah Dindar (à l’époque où on la pensait de Droite), Michel Fontaine et surtout Jean-Paul Virapoullé. A tel point que dans la profession, on l’appellait « z’enfant Jean-Paul ».

Quand il a été viré du JIR, il s’est retrouvé au chômage. Il a fait des pieds et des mains pour se faire embaucher au service communication du Département et de la Région. Personne n’a voulu de lui, sans doute parce qu’il était trop compétent.

Seul Camille Sudre a voulu de lui. Et soudainement, il crache sur ceux qu’il a adoré et n’arrête pas de se prosterner devant Thierry Robert, Gilbert Annette, Huguette Bello, Ericka Bareigts et Nassimah Dindar. Maintenant qu’elle a une fois de plus retourné sa veste.

Le pire, c’est que je ne suis même pas sûr que ce soit à la demande de Camille Sudre. Je crains que servilement, il ne le fasse de lui même, en pensant faire plaisir à son nouveau maître.

C’est pour ça que je le qualifie de mercenaire de la plume.

Au moins, moi, j’ai des convictions. Je ne les ai jamais cachées. Et je n’en ai jamais changé.

 

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