Nous avons reçu par lettre recommandée ce matin un droit de réponse d'Yves Ethève, patron de Maurefilms et président de la Ligue Réunionnaise de Football suite à notre article "Yves Ethève, un patron "alcoolisé" qui met des mains aux fesses de ses employées et les traite de "salopes ".
C'est bien volontiers que nous le publions. Vous aurez notre réponse à son droit de réponse en dessous :
"Je conteste fermement les accusations portées à mon encontre, sans réserve et au mépris de tout devoir de prudence par Monsieur Pierrot Dupuy, et j'entends engager toute action judiciaire propre à assurer la défense de ma réputation.
Contrairement à ce qui est indiqué dans cet article, je ne me suis jamais livré à des faits de harcèlement, sous quelque forme que ce soit, à l'encontre de mes collaborateurs ou de mes collaboratrices.
L'ensemble de l'article est basé sur des allégations si peu étayées qu'elles ont donné lieu à un classement sans suite par les autorités judiciaires.
D'ailleurs l'article ne mentionne pas que la médecine du travail de la Réunion a témoigné du fait qu'il n'y avait aucune anomalie concernant les salariés sous ma direction.
Des poursuites judiciaires seront très prochainement engagées du chef de diffamation publique".
La réponse de Pierrot Dupuy :
J'avoue que je suis assez étonné qu'Yves Ethève ose porter plainte pour diffamation.
Comment peut-il contester ce qui a été écrit puisque nous n'avons fait que rapporter des passages de dépositions recueillies par un officier de police judiciaire de la gendarmerie à la suite de témoignages ou de déclarations de plus d'une demi-douzaines d'employés d'Yves Ethève suite à leur convocation !
Je n'ai fait que retranscrire mot pour mot ce qui était écrit dans ces déclarations que j'ai en ma possession et que je me ferai un plaisir de remettre au tribunal, si plainte il y a effectivement.
Je m'étonne d'autant plus de la réaction d'Yves Ethève qu'il a le même dossier que moi entre les mains, puisqu'il lui a été transmis par mail par son avocat Me Cyril Tragin le 6 janvier 2020.
D'ailleurs, dans ce mail, c'est son avocat lui même qui fait remarquer que "Les propos de Madame X sont excessivement graves, comme vous le constaterez (...) L'expertise psychiatrique de Madame X n'a pas révélé de propos désordonnés ou incongrus de sa part. (...) Ce dossier a été adressé au Parquet pour sa décision, tout en admettant qu'il existait des raisons plausibles de présumer que Monsieur Ethève aurait commis les infractions d'harcèlement moral et d'harcèlement sexuel sur la personne de Madame X".
Ce n'est pas moi qui l'écrit, c'est le propre avocat d'Yves Ethève.
Ce n'est pas moi qui ai déclaré aux gendarmes qu'Yves Ethève avait posé "une main appuyée", "qui est restée longtemps" sur les fesses d'une de ses employées, c'est la victime qui l'a affirmé.
Ce n'est pas moi qui ai dit qu'il en avait fait de même avec deux autres employées, avec forces détails, c'est une autre de ses collègues, elle-même victime, qui l'a raconté avec moult détails aux gendarmes.
Ce n'est pas moi qui ai dit qu'Yves Ethève Ethève était souvent alcoolisé, c'est une autre employée dans son interrogatoire. Cette dernière a d'ailleurs ajouté que c'était souvent au sortir de déjeuners de la Ligue Réunionnaise de Football. C'est encore la même qui racontera, toujours aux gendarmes, qu'il lui arrivait souvent de servir du whisky à son patron, avec des glaçons, "à la Mauricienne".
Ce n'est pas moi qui ai raconté aux gendarmes le véritable calvaire qu'a subi Mme X, celle qui a fini par porter plainte. C'est l'ensemble de ses collègues, à l'exception notable de l'ancienne femme d'Yves Ethève qui travaille toujours avec lui.
Ce n'est pas moi qui ai affirmé qu'il arrivait souvent au patron de la Ligue de football de traiter ses employées de "salopes" ou de "putains". Ce sont encore et toujours ces employé(e)s.
Alors vous voulez que nous nous retrouvions devant un tribunal, M. Ethève? Chiche ! J'arriverai avec mon gros dossier contenant toutes ces dépositions chez les gendarmes sous le bras.
Quant au seul argument que vous trouvez à dire que "la médecine du travail a témoigné du fait qu'il n'y avait aucune anomalie concernant les salariés sous ma direction", pourquoi ne dites-vous pas que les gendarmes ont essayé de contacter le médecin du travail qui avait reçu toutes ces employées et que ça n'a pas été possible ?
A bientôt, M. Ethève...
C'est bien volontiers que nous le publions. Vous aurez notre réponse à son droit de réponse en dessous :
"Je conteste fermement les accusations portées à mon encontre, sans réserve et au mépris de tout devoir de prudence par Monsieur Pierrot Dupuy, et j'entends engager toute action judiciaire propre à assurer la défense de ma réputation.
Contrairement à ce qui est indiqué dans cet article, je ne me suis jamais livré à des faits de harcèlement, sous quelque forme que ce soit, à l'encontre de mes collaborateurs ou de mes collaboratrices.
L'ensemble de l'article est basé sur des allégations si peu étayées qu'elles ont donné lieu à un classement sans suite par les autorités judiciaires.
D'ailleurs l'article ne mentionne pas que la médecine du travail de la Réunion a témoigné du fait qu'il n'y avait aucune anomalie concernant les salariés sous ma direction.
Des poursuites judiciaires seront très prochainement engagées du chef de diffamation publique".
La réponse de Pierrot Dupuy :
J'avoue que je suis assez étonné qu'Yves Ethève ose porter plainte pour diffamation.
Comment peut-il contester ce qui a été écrit puisque nous n'avons fait que rapporter des passages de dépositions recueillies par un officier de police judiciaire de la gendarmerie à la suite de témoignages ou de déclarations de plus d'une demi-douzaines d'employés d'Yves Ethève suite à leur convocation !
Je n'ai fait que retranscrire mot pour mot ce qui était écrit dans ces déclarations que j'ai en ma possession et que je me ferai un plaisir de remettre au tribunal, si plainte il y a effectivement.
Je m'étonne d'autant plus de la réaction d'Yves Ethève qu'il a le même dossier que moi entre les mains, puisqu'il lui a été transmis par mail par son avocat Me Cyril Tragin le 6 janvier 2020.
D'ailleurs, dans ce mail, c'est son avocat lui même qui fait remarquer que "Les propos de Madame X sont excessivement graves, comme vous le constaterez (...) L'expertise psychiatrique de Madame X n'a pas révélé de propos désordonnés ou incongrus de sa part. (...) Ce dossier a été adressé au Parquet pour sa décision, tout en admettant qu'il existait des raisons plausibles de présumer que Monsieur Ethève aurait commis les infractions d'harcèlement moral et d'harcèlement sexuel sur la personne de Madame X".
Ce n'est pas moi qui l'écrit, c'est le propre avocat d'Yves Ethève.
Ce n'est pas moi qui ai déclaré aux gendarmes qu'Yves Ethève avait posé "une main appuyée", "qui est restée longtemps" sur les fesses d'une de ses employées, c'est la victime qui l'a affirmé.
Ce n'est pas moi qui ai dit qu'il en avait fait de même avec deux autres employées, avec forces détails, c'est une autre de ses collègues, elle-même victime, qui l'a raconté avec moult détails aux gendarmes.
Ce n'est pas moi qui ai dit qu'Yves Ethève Ethève était souvent alcoolisé, c'est une autre employée dans son interrogatoire. Cette dernière a d'ailleurs ajouté que c'était souvent au sortir de déjeuners de la Ligue Réunionnaise de Football. C'est encore la même qui racontera, toujours aux gendarmes, qu'il lui arrivait souvent de servir du whisky à son patron, avec des glaçons, "à la Mauricienne".
Ce n'est pas moi qui ai raconté aux gendarmes le véritable calvaire qu'a subi Mme X, celle qui a fini par porter plainte. C'est l'ensemble de ses collègues, à l'exception notable de l'ancienne femme d'Yves Ethève qui travaille toujours avec lui.
Ce n'est pas moi qui ai affirmé qu'il arrivait souvent au patron de la Ligue de football de traiter ses employées de "salopes" ou de "putains". Ce sont encore et toujours ces employé(e)s.
Alors vous voulez que nous nous retrouvions devant un tribunal, M. Ethève? Chiche ! J'arriverai avec mon gros dossier contenant toutes ces dépositions chez les gendarmes sous le bras.
Quant au seul argument que vous trouvez à dire que "la médecine du travail a témoigné du fait qu'il n'y avait aucune anomalie concernant les salariés sous ma direction", pourquoi ne dites-vous pas que les gendarmes ont essayé de contacter le médecin du travail qui avait reçu toutes ces employées et que ça n'a pas été possible ?
A bientôt, M. Ethève...