(Pierrot Dupuy) Université : La nouvelle devise de Frédéric Miranville : #touchepasàmonpoteharceleur#
Le 19 septembre 2019, les onze agents de l’ESIROI, la seule école d’ingénieurs de La Réunion, se mettent en grève dénonçant des pressions anormales et répétées sur leur personne (cf article zinfos). Un CHSCT extraordinaire avait été provoqué par les syndicats pour dénoncer ces faits graves recueillis dans un dossier complet qu’ils avaient lu. […]
Ecrit par zinfos974 – le samedi 30 mai 2020 à 17H17
Le 19 septembre 2019, les onze agents de l’ESIROI, la seule école d’ingénieurs de La Réunion, se mettent en grève dénonçant des pressions anormales et répétées sur leur personne (cf article zinfos).
Un CHSCT extraordinaire avait été provoqué par les syndicats pour dénoncer ces faits graves recueillis dans un dossier complet qu’ils avaient lu.
Quelques jours plus tard, le 23 septembre, la directrice générale des services de l’Université se faisait agresser pour avoir défendu lors de ce CHSCT le personnel, dont 2 femmes enceintes et plusieurs autres qui se plaignaient de pressions morales mais aussi physiques.
Dans les enseignants incriminés un certain François Garde, un des leaders du groupe avec un certain Rachid Addi. Les deux sont très proches du président de l’université.
Le président retient une charte de bonne conduite au lieu de sanctionner le personnel enseignant incriminé alors même qu’il dispose de preuves audio et écrites des insultes multiples que les agents ont reçues.
Certains personnels portent plainte, la gendarmerie enquête… Quelle suite ? Aucune pour le moment.
Le directeur de L’ESIROI, Lalao Rakotomalala va lui aussi subir les pressions de ces enseignants mais aussi et surtout du président qui va le pousser vers la sortie alors qu’il est en arrêt pour des problèmes cardiaques.
Une fois débarrassé de Lalao Rakotomalala, par qui Frédéric Miranville va-t-il le remplacer? Par… François Garde, l’un des enseignants accusé de harcèlement, nommé administrateur provisoire. Mais nul n’est dupe. Il sera confirmé dans ses fonctions dans quelques mois et surtout, d’ici-là, il aura eu le temps de régler ses comptes.
Aujourd’hui, le personnel tétanisé d’être mis sous sa coupe préfère demander sa mutation.
Qui voudrait travailler sous l’autorité de son bourreau ?
Dix personnels de l’ESIROI sur 11 ont demandé à quitter l’établissement !!!
Il est probable cependant que le président de l’université n’y donnera pas suite. Pour deux raisons :
1) Personne ne veut aller à l’ESIROI, vu l’ambiance
2) Il faut bien qu’ils paient pour ce qu’ils ont osé faire, c’est à dire briser le silence et dénoncer ce qui se passe dans leur établissement. Ici comme ailleurs, dans d’autres facs à l’université.
Un rapport alarmant fait par un psychologue du travail (voir ci-dessous) exprime pourtant des mesures immédiates à mettre en place.
À qui Frédéric Miranville l’envoie ?
À François Garde ! Nul doute qu’il s’auto-punira, et qu’il punira ses collègues fautifs…