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Pierrot Dupuy – Souvent Yves Montrouge varie, bien fol est qui s’y fie

Nous connaissons tous cette expression "Souvent femme varie, bien fol est qui s'y fie", souvent attribuée à François 1er et qui serait en fait l'oeuvre de Victor Hugo. Je ne sais pourquoi mais c'est la phrase qui m'est immédiatement venue à l'esprit quand un informateur m'a fait parvenir une série de mails retrouvés dans l'ordinateur d'Yves Montrouge, peu après son départ du poste de rédacteur en chef du JIR.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 29 mars 2021 à 20H06

Yves Montrouge a été un admirateur invétéré de Didier Robert tout le temps où il a été rédacteur en chef du JIR. C’est lui même qui l’écrit dans un mail que nous avons pu consulter qu’il a envoyé le 14 décembre 2015 à 15h16 à Abdul Cadjee et à son fils Hassen, les patrons de l’époque du JIR.

L’actuel rédacteur en chef de Freedom a depuis retourné sa veste et roule sans pudeur pour la Gauche. Il encense régulièrement Ericka Bareigts, Huguette Bello, les Verts, mais aussi Thierry Robert. Comme son patron Camille Sudre. Et tape sur Didier Robert à longueur de colonnes.

Nous avons reçu plusieurs mails. Nous ne nous attarderons que sur un seul, celui du 14 décembre 2015, dans lequel ses propos ne laissaient aucune place au doute : « Plus d’une fois, je me suis entendu dire que mes éditos en faveur de Didier Robert faisaient perdre de la crédibilité au JIR. En interne, on m’avait dit que le « JIR est vendu à la Région », que « le JIR était le journal de Didier Robert« .

Un peu plus loin, il révèle que certains au JIR disaient alors que ses « éditos faisaient honte au JIR« .

Loin de contester les accusations dont il semblait faire l’objet, Yves Montrouge confirme avoir ostensiblement roulé pour le président sortant de la Région et se justifie : « Moi j’ai toujours cru que le président sortant avait un bilan« , avant d’ajouter : « Durant cette campagne électorale, j’ai été tiraillé en interne qui me reprochait (sic) d’être « vendu à Didier Robert » et en externe, notamment par Didier Robert lui-même, qui ne cessait, y compris le week-end, de m’interpeller pour l’aider, lui donner un coup de main de façon intelligente. Autant que faire se peut, je l’ai fait en mon âme et conscience« .

Et il conclut en assumant son positionnement: « En tant que rédacteur en chef je ne regrette nullement ce choix car à aucun moment je n’ai eu le sentiment d’avoir vendu mon âme. Je l’ai fait parce que jounalistiquement j’ai estimé que le président sortant tenait la route« .

C’est le même qui aujourd’hui, chaque semaine, n’arrête pas de dénigrer le même président sortant. A quel moment faut-il le croire? En 2015 ou en 2021?

Et surtout, que s’est-il passé pour qu’il retourne aussi rapidement et spectaculairement sa veste? Son embauche à Freedom et le fait qu’il faille bien nourrir sa famille sont-ils les seules explications? Si c’était le cas, ce serait bien décevant… Quelle place pour les convictions dans tout ça?
 

 

 

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