Relevons au passage [l’intervention très intéressante]urlblank:https://www.zinfos974.com/Evasan-Les-professionnels-de-sante-demandent-la-limitation-des-vols-en-provenance-de-Mayotte_a156892.html , et à mon sens pas assez médiatisée, de la Communauté des professionnels de santé de La Réunion (CPSR) et de l’Union Régionale des Médecins Libéraux de l’Océan Indien (URMLOI) que nous avons publiée hier et qui réclament un contrôle beaucoup plus sévère des évacuations sanitaires en provenance de Madagascar ou de Mayotte effectuées par des compagnies d’assurances et qui ne subiraient, selon eux, très peu voire aucun contrôle. C’est ainsi, toujours selon eux, que « ces patients sont hospitalisés ou vus en consultation sans précautions de dépistage avant l’embarquement, ou une sérologie qui peut être négative en cas d’infection avérée (défaut de technique ?) et trop souvent à l’arrivée sur notre territoire, il est constaté une absence de consignes ou des consignes erronées en termes de durée d’isolement et de dépistage virologique ».
Des patients ont été contrôlés positifs cette semaine en provenance de la zone, alors qu’ils étaient hébergés dans leur famille ou chez des amis sans mesures particulières, affirment ces professionnels de santé. Ils clament donc que « le risque principal se situe désormais au niveau du flux d’arrivants venus de la zone Océan Indien où la circulation virale reste très active« .
Mais ce soir, je souhaiterais m’appesantir un moment sur le dernier communiqué de la Préfecture et de l’ARS, qui nous confirme trois nouveaux cas de coronavirus à La Réunion aujourd’hui.
Selon ces autorités que nous supposons très compétentes, « le premier est un cas importé dépisté au cours de sa quatorzaine et les deux autres sont des cas autochtones« .
Et le même communiqué précise également que « trois cas précédemment en cours d’investigation et dépistés lors de la semaine précédente sont classés autochtones« . Un cas autochtone est classifié comme suit : « personne ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé ».
Nous voila donc face à un mystère au moins aussi grand que celui de la virginité de la Vierge Marie. Comment ces trois cas peuvent-ils être des cas autochtones alors que l’île est restée sans cas autochtones pendant près d’un mois, sachant que normalement, au bout de quatorze jours, les personnes qui étaient éventuellement porteuses du virus auraient toutes déjà dû le déclarer.
Il ne reste à mon avis qu’une seule solution : l’intervention du Saint-Esprit…