il n'est pas question pour moi de prendre parti entre les deux versions sur le grave incident qui s'est produit dimanche midi à l'hôtel Créolia.
D'un côté, nous avons la version de Joé Bédier, le maire de Saint-André, qui affirme qu'il a été agressé sans raison par Ricardo. De l'autre celle de Néhuda et des avocats des "Anges" qui certifient que c'est le fils du maire de Saint-André qui les a agressés en premier.
Nous ne prendrons pas position et attendrons sereinement que la police ait fini son enquête et que le procureur nous en dise plus.
Notons simplement deux éléments qui nous ont interpellé hier, suite à la conférence de presse des avocats des "Anges", que vous avez pu suivre en live sur le Facebook de Zinfos.
Un fils étrangement discret
Nous avons été parmi les premiers sur place dimanche en début d'après-midi et nous avons recueilli les témoignages de Joé Bédier, de sa famille et des témoins présents sur place. Nous pouvons donc confirmer qu'à aucun moment, ni Joé Bédier ni un membre de sa famille n'a évoqué le rôle de son fils.
De même, si nous avons longuement pu nous entretenir avec la femme de Joé Bédier, sa fille, son frère, des personnes très calmes et charmantes au demeurant, si les autres enfants étaient bien présents notamment les plus petits, à aucun moment nous n'avons vu son fils. Lui avait-on demandé de se mettre à l'écart ? De se faire discret ? Voilà un autre point intéressant que l'enquête pourrait éclaircir.
Une absence de marques sur le visage du maire de St-André
Deuxième point : C'est vrai que le visage du maire de Saint-André ne portait aucune marque. Comme signe extérieur de l'"agression", nous n'avons relevé qu'un bouton arraché à sa chemise et le fait qu'il boitait légèrement.
Mais cette absence de marque n'est pas significative. Quand nous lui avons demandé où il avait été frappé, Joé Bédier nous a montré l'arrière de sa tête. Un endroit où les cheveux sont susceptibles de dissimuler toute trace.
Des témoignages à sens unique dans un premier temps
Enfin, nous souhaiterions répondre aux avocats sur le fait que la presse locale n'ait donné dans un premier temps que la version du maire de Saint-André et de sa famille. Pour notre défense, il faut dire que c'étaient les seuls qui étaient accessibles. Les "Anges" étaient placés sous protection policière et le dernier étage du Créolia était barricadé. Quant au producteur que nous avons interpellé dans le hall de l'hôtel, il a refusé de répondre à nos questions.
Par contre, Zinfos a été le premier dimanche soir à relayer la version des "Anges" au travers d'une publication d'un blogueur qui avait été en contact avec des membres de l'équipe de production et semble-t-il avec Ricardo. Dès dimanche soir, nous avons donc relayé le fait que les "Anges" se disaient victimes de l'agression.
D'un côté, nous avons la version de Joé Bédier, le maire de Saint-André, qui affirme qu'il a été agressé sans raison par Ricardo. De l'autre celle de Néhuda et des avocats des "Anges" qui certifient que c'est le fils du maire de Saint-André qui les a agressés en premier.
Nous ne prendrons pas position et attendrons sereinement que la police ait fini son enquête et que le procureur nous en dise plus.
Notons simplement deux éléments qui nous ont interpellé hier, suite à la conférence de presse des avocats des "Anges", que vous avez pu suivre en live sur le Facebook de Zinfos.
Un fils étrangement discret
Nous avons été parmi les premiers sur place dimanche en début d'après-midi et nous avons recueilli les témoignages de Joé Bédier, de sa famille et des témoins présents sur place. Nous pouvons donc confirmer qu'à aucun moment, ni Joé Bédier ni un membre de sa famille n'a évoqué le rôle de son fils.
De même, si nous avons longuement pu nous entretenir avec la femme de Joé Bédier, sa fille, son frère, des personnes très calmes et charmantes au demeurant, si les autres enfants étaient bien présents notamment les plus petits, à aucun moment nous n'avons vu son fils. Lui avait-on demandé de se mettre à l'écart ? De se faire discret ? Voilà un autre point intéressant que l'enquête pourrait éclaircir.
Une absence de marques sur le visage du maire de St-André
Deuxième point : C'est vrai que le visage du maire de Saint-André ne portait aucune marque. Comme signe extérieur de l'"agression", nous n'avons relevé qu'un bouton arraché à sa chemise et le fait qu'il boitait légèrement.
Mais cette absence de marque n'est pas significative. Quand nous lui avons demandé où il avait été frappé, Joé Bédier nous a montré l'arrière de sa tête. Un endroit où les cheveux sont susceptibles de dissimuler toute trace.
Des témoignages à sens unique dans un premier temps
Enfin, nous souhaiterions répondre aux avocats sur le fait que la presse locale n'ait donné dans un premier temps que la version du maire de Saint-André et de sa famille. Pour notre défense, il faut dire que c'étaient les seuls qui étaient accessibles. Les "Anges" étaient placés sous protection policière et le dernier étage du Créolia était barricadé. Quant au producteur que nous avons interpellé dans le hall de l'hôtel, il a refusé de répondre à nos questions.
Par contre, Zinfos a été le premier dimanche soir à relayer la version des "Anges" au travers d'une publication d'un blogueur qui avait été en contact avec des membres de l'équipe de production et semble-t-il avec Ricardo. Dès dimanche soir, nous avons donc relayé le fait que les "Anges" se disaient victimes de l'agression.