La classe politique dans son ensemble, mais aussi la presse, les associations humanitaires, se sont manifestées pour exprimer leur inquiétude au sujet du sort des femmes en Afghanistan, après la prise du pouvoir par les talibans.
L’ensemble ? Pas tout à fait. Une voix s’est élevée pour relativiser le risque que courent les femmes afghanes. Il s’agit de Françoise Vergès, la fille de…, qui a publié un tweet dans lequel elle montre une photo de la conférence de presse donnée par les talibans agrémentée de la légende suivante : « Je ne vois pas tellement de différence question présence de femmes avec les conférences de presse ailleurs, notamment en Occident« .
Outre le fait que c’est faux, la profession de journaliste s’étant fortement féminisée au point que les femmes sont souvent majoritaires dans les rédactions comme c’est le cas à Zinfos, comment peut-elle oser comparer la situation des femmes en Afghanistan avec celle de celles vivant en Occident ? Quand on sait que là-bas, les jeunes filles sont privées d’école, que les femmes n’ont pas le droit de travailler, qu’elles ne peuvent pas sortir de chez elles sans la présence de leurs maris ou d’un homme de la famille de leurs maris pour les surveiller, des fois qu’elles fassent des bêtises, et qu’elles sont lapidées en cas d’adultère ????
Résultat : elle a eu droit à une collection de commentaires peu avenants sous son tweet.
Françoise Vergès devrait faire sien l’adage selon lequel il faut toujours tourner sept fois son doigt autour du clavier de son téléphone avant d’écrire un tweet débile !
Décidément très en verve et ne se refusant rien, elle a publié un autre tweet dans lequel elle accuse l’armée américaine d’impérialisme pour avoir tiré sur les Afghans qui tentaient de monter à bord de ses avions pour fuir l’avancée des talibans.
Alors qu’en fait, ils ont juste tiré en l’air pour repousser la foule…
Il n’y a pire aveugle que celle qui ne veut pas voir…