Depuis quatre mois et demi, un seul avion de rapatriement sanitaire a décollé de l’aéroport l’aéroport de Sir Seewoosagur Ramgoolam, au mois de juin dernier.
Situation paradoxale puisque dans le même temps, le gouvernement autorise régulièrement des vols de rapatriements sanitaires en direction de Paris.
D’où la situation ubuesque de voir des Réunionnais souhaitant rentrer chez eux obligés de parcourir 20.000 kilomètres pour passer par Paris avant de pouvoir revenir vers la Réunion. Alors que les deux iles sont distantes de 225 km !
Sans parler du coût astronomique des deux billets d’avion, alors qu’un Maurice-Réunion ne vaut qu’environ 100 € l’aller simple.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Quoi qu’il en soit, ce refus d’autoriser les Réunionnais à rentrer chez eux directement en dit long sur l’estime que nous porte le gouvernement mauricien.