"Les journalistes salissent l'islam, sont amateurs comme Pascal Praud […], ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche". Ces paroles sont signées Sneazzy dans son nouveau single "Zéro détail" sorti le 6 mars en duo avec Nekfeu, qui traite le journaliste de "salope". Lequel Nekfeu s'est produit hier à La Réunion en clôture des Francofolies.
Pour rappel, en 2013, le même Nekfeu s’était déjà fait remarquer en "réclamant" dans une chanson "un autodafé pour ces chiens de ‘Charlie Hebdo’ ". Deux ans plus tard, après les attentats, il avait exprimé son "regret" sur Facebook.
Quelques personnalités politiques, majoritairement issues du parti "Les Républicains", et quelques journalistes ont apporté leur soutien au journaliste, animateur de l'émission "L'heure des pros" sur CNews.
Il est vraiment regrettable que ces menaces de mort, car il faut bien appeler un chat un chat, n'aient pas entrainé plus de réactions. Pas même un communiqué de soutien du ministre de la Culture !
Quant au SNJ, "le premier syndicat de journalistes de France", rien. Pas un mot. On l'a connu plus réactif. Pourtant, dans son dernier communiqué en ligne, il affirme défendre "le statut des journalistes professionnels et s’indigne des attaques, parfois lancées par des députés, des sénateurs, ou certains syndicats de police, à l’encontre de reporters dont le travail dérange". A croire qu'il y a des journalistes qui méritent plus d'être défendus que d'autres.
On peut aimer ou ne pas aimer Pascal Praud. Personnellement, je le trouve parfois excessif dans ses prises de position, mais il a le courage d'offrir la parole, tous les jours, à des personnalités qui souvent ne sont pas d'accord avec lui. Et comme chacun sait, c'est du débat que nait la vérité.
Mais quoi qu'il en soit, qu'on l'apprécie ou pas, il est inadmissible de voir des individus, qui flirtent avec les thèses islamistes, menacer de mort quelqu'un, a fortiori un journaliste, sans que toute la France ne s'offusque.
Et ce sont les mêmes lâches hypocrites qui viendront nous appeler à une marche de soutien si demain, par malheur, un fou furieux passait à l'acte...
Pour rappel, en 2013, le même Nekfeu s’était déjà fait remarquer en "réclamant" dans une chanson "un autodafé pour ces chiens de ‘Charlie Hebdo’ ". Deux ans plus tard, après les attentats, il avait exprimé son "regret" sur Facebook.
Quelques personnalités politiques, majoritairement issues du parti "Les Républicains", et quelques journalistes ont apporté leur soutien au journaliste, animateur de l'émission "L'heure des pros" sur CNews.
Il est vraiment regrettable que ces menaces de mort, car il faut bien appeler un chat un chat, n'aient pas entrainé plus de réactions. Pas même un communiqué de soutien du ministre de la Culture !
Quant au SNJ, "le premier syndicat de journalistes de France", rien. Pas un mot. On l'a connu plus réactif. Pourtant, dans son dernier communiqué en ligne, il affirme défendre "le statut des journalistes professionnels et s’indigne des attaques, parfois lancées par des députés, des sénateurs, ou certains syndicats de police, à l’encontre de reporters dont le travail dérange". A croire qu'il y a des journalistes qui méritent plus d'être défendus que d'autres.
On peut aimer ou ne pas aimer Pascal Praud. Personnellement, je le trouve parfois excessif dans ses prises de position, mais il a le courage d'offrir la parole, tous les jours, à des personnalités qui souvent ne sont pas d'accord avec lui. Et comme chacun sait, c'est du débat que nait la vérité.
Mais quoi qu'il en soit, qu'on l'apprécie ou pas, il est inadmissible de voir des individus, qui flirtent avec les thèses islamistes, menacer de mort quelqu'un, a fortiori un journaliste, sans que toute la France ne s'offusque.
Et ce sont les mêmes lâches hypocrites qui viendront nous appeler à une marche de soutien si demain, par malheur, un fou furieux passait à l'acte...