Le 31 mars dernier, le gouvernement a pris un décret est pris afin de permettre à des professionnels de santé diplômés hors UE d’exercer temporairement sur les territoires ultramarins de l’Atlantique, à savoir en Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
L'objectif est là-bas, de permettre l'embauche de médecins cubains, comme le révèle un article d'Alternatives économiques.
Le droit commun prévoit qu’un professionnel de santé soit diplômé en France ou dans l’UE pour pouvoir exercer sur le territoire national. Mais l’article 8 du décret prévoit qu’à titre dérogatoire, le directeur de l’ARS du territoire concerné peut autoriser sur la seule présentation du diplôme, ces professionnels diplômés hors UE.
Le décret stipule que cette dérogation est accordée en raison de la crise Covid et de l’état de l’offre de soins de ces territoires.
Or Mayotte en est exclu alors même que la densité médicale notamment en chirurgien-dentiste, y est bien inférieure aux densités des territoires concernés. Et que les conséquences de l'épidémie de coronavirus y sont supérieures aux Antilles, mis à part la Guyane.
Comment expliquer que le premier ministre et le ministre de la santé aient oublié Mayotte ??? Mystère. Il serait intéressant que l'ARS de Mayotte apporte une réponse. Le blocage provient-il de l'ARS? Des professionnels de santé de l'ile?
La preuve que ce décret serait nécessaire : l’association Ounonodzinyo, créée en 2019 gère trois centres de soins avec 3 dentistes graâe auxquels elle effectue 35.000 actes par an, soit 65% de l’offre de soins et des actes de Mayotte. Il lui reste 3 places de disponible sur 6 fauteuils qu'elle met à disposition de dentistes sous contrats et elle éprouve les plus grandes difficultés à en recruter. Essentiellement en raison de la réputation de Mayotte, sans parler des dysfonctionnements de la Caisse de Sécurité sociale locale.
Certains élus locaux ont sollicité le gouvernement, sans réaction jusqu'à maintenant.
Peut-être que la visite de Sébastien Lecornu à La Réunion, à la mi-août, permettra de débloquer la situation.
À noter que le Parti communiste réunionnais a demandé via Témoignages l'extension de ce décret à La Réunion. Nous n'en voyons pas l'intérêt dans la mesure où la couverture médicale est satisfaisante dans l'ile.
L'objectif est là-bas, de permettre l'embauche de médecins cubains, comme le révèle un article d'Alternatives économiques.
Le droit commun prévoit qu’un professionnel de santé soit diplômé en France ou dans l’UE pour pouvoir exercer sur le territoire national. Mais l’article 8 du décret prévoit qu’à titre dérogatoire, le directeur de l’ARS du territoire concerné peut autoriser sur la seule présentation du diplôme, ces professionnels diplômés hors UE.
Le décret stipule que cette dérogation est accordée en raison de la crise Covid et de l’état de l’offre de soins de ces territoires.
Or Mayotte en est exclu alors même que la densité médicale notamment en chirurgien-dentiste, y est bien inférieure aux densités des territoires concernés. Et que les conséquences de l'épidémie de coronavirus y sont supérieures aux Antilles, mis à part la Guyane.
Comment expliquer que le premier ministre et le ministre de la santé aient oublié Mayotte ??? Mystère. Il serait intéressant que l'ARS de Mayotte apporte une réponse. Le blocage provient-il de l'ARS? Des professionnels de santé de l'ile?
La preuve que ce décret serait nécessaire : l’association Ounonodzinyo, créée en 2019 gère trois centres de soins avec 3 dentistes graâe auxquels elle effectue 35.000 actes par an, soit 65% de l’offre de soins et des actes de Mayotte. Il lui reste 3 places de disponible sur 6 fauteuils qu'elle met à disposition de dentistes sous contrats et elle éprouve les plus grandes difficultés à en recruter. Essentiellement en raison de la réputation de Mayotte, sans parler des dysfonctionnements de la Caisse de Sécurité sociale locale.
Certains élus locaux ont sollicité le gouvernement, sans réaction jusqu'à maintenant.
Peut-être que la visite de Sébastien Lecornu à La Réunion, à la mi-août, permettra de débloquer la situation.
À noter que le Parti communiste réunionnais a demandé via Témoignages l'extension de ce décret à La Réunion. Nous n'en voyons pas l'intérêt dans la mesure où la couverture médicale est satisfaisante dans l'ile.