![[Pierrot Dupuy] La Possession : La femme de Philippe Robert payée 5.060€ pour 24% de présence ! [Pierrot Dupuy] La Possession : La femme de Philippe Robert payée 5.060€ pour 24% de présence !](https://www.zinfos974.com/photo/art/default/43243728-35749353.jpg?v=1583056653)
Le règne de Roland Robert aura duré 43 ans sur La Possession. Six mandats consécutifs dont les dernières années auront été marquées par une série de dérives.
Comme par exemple les relations plus que suspectes qu'entretenait la mairie avec certains promoteurs immobiliers qui se sont soldées par des condamnations pénales avec à la clé des ardoises de plusieurs dizaines de millions d'euros que Vanessa Miranville, qui a pris sa succession, a du payer.
De nombreuses dérives sous l'ère Roland Robert
Faut-il rappeler le cas exemplaire du lotissement Les Jujubes, qui a permis à toute la nomenklatura du PCR de l'époque (Paul et Pierre Vergès, Jean-Yves Langenier le maire du Port d'alors et sa femme Brigitte Croisier qui travaillait au Cabinet de Paul Vergès à la Région, Djamila Vergès la veuve de Laurent, Yvan Hoareau le secrétaire général de la CGTR, ou encore Alain Payet qui était DGA de la commune de Saint-Paul sous l'ère Bello et qui avait été condamné avec Pierre Vergès dans l'affaire de l'endiguement de la rivière des Galets) de s'enrichir à bon compte en achetant à prix cassés des parcelles. Non contents de ça, certains d'entre eux ont agrandi leurs terrains en empiétant sur des terrains communaux sans que la mairie de Roland Robert n'y trouve à redire.
Un personnel communal entièrement acquis au clan Robert
Vous imaginez bien que quand Vanessa Miranville a débarqué en mairie il y a de cela 6 ans, elle s'est retrouvée confrontée à un personnel communal qui avait intégralement été embauché par Roland Robert et tout entier acquis à sa cause. D'où les grèves à répétition auxquelles elle a eu à faire face, grèves qui continuent encore aujourd'hui.
Roland Robert n'embauchait quasi exclusivement que des militants. Mais pas que. Il n'oubliait pas sa propre famille.
C'est ainsi que faisait partie du personnel communal Nathalie Robert, la femme de Philippe, son fils, celui-là même qui aujourd'hui aspire à devenir maire.
Avant l'arrivée de Vanessa Miranville, Nathalie Robert occupait un poste au Cabinet. Pratique. C'est le genre de postes où on n'a pas d'horaires. On vient quand on veut, ou plutôt quand le maire a besoin de vous. Et on est grassement payé.
En contrepartie, ce sont des postes qui peuvent s'arrêter du jour au lendemain.
Et comme la défaite de Roland Robert était plus que probable, il a fallu sauver le soldat Nathalie Robert et la faire basculer, au prix d'une gymnastique compliquée, sur un poste administratif, payée 5.060 euros par mois, où elle aurait été plus protégée et impossible à virer par la nouvelle équipe.
Avec un passage en CDI au bout de 4 ans et demi, contre 6 ans habituellement...
Payée 5.060 euros par mois
C'est peu dire que Nathalie Robert n'a pas vu d'un bon oeil l'arrivée de Vanessa Miranville, cette intruse qui a osé mettre fin à la dynastie. En effet, la suite avait été écrite par le clan Robert et c'est Philippe, le fils, par ailleurs mari de Nathalie, qui aurait du prendre la succession. On lui avait déjà permis de se faire élire conseiller général et son destin était tout tracé.
Dans cette hypothèse, Nathalie aurait pu continuer à planquer longtemps au Cabinet.
Malheureusement pour eux, les électeurs possessionnais en ont décidé autrement.
Suite à la défaite, comment faire pour résister à cette invasion de non-communistes au sein de ce que le clan Robert considérait comme un sanctuaire? Dans d'autres pays, des révolutionnaires auraient pris les armes. Ou fait une grève de la faim.
Pas de ça dans la famille Robert. Trop dangereux ou trop douloureux. Non, beaucoup plus courageusement Nathalie Robert a sorti l'arme... du congé maladie.
76% d'absence en 6 ans...
En 2014, année de l'arrivée de Vanessa Miranville à la mairie, 61 jours de congés maladie, soit un taux de 52% d'absence. Coût perdu pour la commune : 34.000 € !
En 2015, 78 jours d'arrêt pour un coût de 93.000 € !
En 2016, Mme Robert a bénéficié de 130 jours de congés maternité, ce qui est tout à fait normal. Mais parallèlement, elle a encore bénéficié de 54 jours de congés maladie...
En 2017, 140 jours de congés maternité et encore 47 jours d'arrêt maladie.
En 2018, 215 jours d'arrêt pour accident du travail et 10 d'arrêt maladie.
Et en 2019, on finit avec encore 108 jours d'arrêt pour accident du travail.
Au total, si on cumule tous ses jours d'absence, on en arrive à 76% d'absence sur la période, pour un coût total de 412.000 euros !
Certains objecteront que ce sont des congés maladie accordés par un médecin assermenté et que nul ne peut les mettre en doute. Soit. Mais on peut toutefois s'interroger.
Les coïncidences sont un peu trop nombreuses. Voila quelqu'un qui était en parfaite santé et qui tout d'un coup enchaine les congés maladie, juste après que la défaite du père de son mari, par ailleurs celui qui l'a embauchée et CDIsée !
Et tout le monde sait que certains médecins ne sont pas très regardants sur les congés maladie. Surtout dans une petite ville très politisée comme La Possession.
En 43 ans de carrière, Roland Robert avait incontestablement dû nouer de solides amitiés, y compris avec des médecins... Et Nathalie Robert savait probablement à qui s'adresser pour bénéficier d'une oreille complaisante...
Comme par exemple les relations plus que suspectes qu'entretenait la mairie avec certains promoteurs immobiliers qui se sont soldées par des condamnations pénales avec à la clé des ardoises de plusieurs dizaines de millions d'euros que Vanessa Miranville, qui a pris sa succession, a du payer.
De nombreuses dérives sous l'ère Roland Robert
Faut-il rappeler le cas exemplaire du lotissement Les Jujubes, qui a permis à toute la nomenklatura du PCR de l'époque (Paul et Pierre Vergès, Jean-Yves Langenier le maire du Port d'alors et sa femme Brigitte Croisier qui travaillait au Cabinet de Paul Vergès à la Région, Djamila Vergès la veuve de Laurent, Yvan Hoareau le secrétaire général de la CGTR, ou encore Alain Payet qui était DGA de la commune de Saint-Paul sous l'ère Bello et qui avait été condamné avec Pierre Vergès dans l'affaire de l'endiguement de la rivière des Galets) de s'enrichir à bon compte en achetant à prix cassés des parcelles. Non contents de ça, certains d'entre eux ont agrandi leurs terrains en empiétant sur des terrains communaux sans que la mairie de Roland Robert n'y trouve à redire.
Un personnel communal entièrement acquis au clan Robert
Vous imaginez bien que quand Vanessa Miranville a débarqué en mairie il y a de cela 6 ans, elle s'est retrouvée confrontée à un personnel communal qui avait intégralement été embauché par Roland Robert et tout entier acquis à sa cause. D'où les grèves à répétition auxquelles elle a eu à faire face, grèves qui continuent encore aujourd'hui.
Roland Robert n'embauchait quasi exclusivement que des militants. Mais pas que. Il n'oubliait pas sa propre famille.
C'est ainsi que faisait partie du personnel communal Nathalie Robert, la femme de Philippe, son fils, celui-là même qui aujourd'hui aspire à devenir maire.
Avant l'arrivée de Vanessa Miranville, Nathalie Robert occupait un poste au Cabinet. Pratique. C'est le genre de postes où on n'a pas d'horaires. On vient quand on veut, ou plutôt quand le maire a besoin de vous. Et on est grassement payé.
En contrepartie, ce sont des postes qui peuvent s'arrêter du jour au lendemain.
Et comme la défaite de Roland Robert était plus que probable, il a fallu sauver le soldat Nathalie Robert et la faire basculer, au prix d'une gymnastique compliquée, sur un poste administratif, payée 5.060 euros par mois, où elle aurait été plus protégée et impossible à virer par la nouvelle équipe.
Avec un passage en CDI au bout de 4 ans et demi, contre 6 ans habituellement...
Payée 5.060 euros par mois
C'est peu dire que Nathalie Robert n'a pas vu d'un bon oeil l'arrivée de Vanessa Miranville, cette intruse qui a osé mettre fin à la dynastie. En effet, la suite avait été écrite par le clan Robert et c'est Philippe, le fils, par ailleurs mari de Nathalie, qui aurait du prendre la succession. On lui avait déjà permis de se faire élire conseiller général et son destin était tout tracé.
Dans cette hypothèse, Nathalie aurait pu continuer à planquer longtemps au Cabinet.
Malheureusement pour eux, les électeurs possessionnais en ont décidé autrement.
Suite à la défaite, comment faire pour résister à cette invasion de non-communistes au sein de ce que le clan Robert considérait comme un sanctuaire? Dans d'autres pays, des révolutionnaires auraient pris les armes. Ou fait une grève de la faim.
Pas de ça dans la famille Robert. Trop dangereux ou trop douloureux. Non, beaucoup plus courageusement Nathalie Robert a sorti l'arme... du congé maladie.
76% d'absence en 6 ans...
En 2014, année de l'arrivée de Vanessa Miranville à la mairie, 61 jours de congés maladie, soit un taux de 52% d'absence. Coût perdu pour la commune : 34.000 € !
En 2015, 78 jours d'arrêt pour un coût de 93.000 € !
En 2016, Mme Robert a bénéficié de 130 jours de congés maternité, ce qui est tout à fait normal. Mais parallèlement, elle a encore bénéficié de 54 jours de congés maladie...
En 2017, 140 jours de congés maternité et encore 47 jours d'arrêt maladie.
En 2018, 215 jours d'arrêt pour accident du travail et 10 d'arrêt maladie.
Et en 2019, on finit avec encore 108 jours d'arrêt pour accident du travail.
Au total, si on cumule tous ses jours d'absence, on en arrive à 76% d'absence sur la période, pour un coût total de 412.000 euros !
Certains objecteront que ce sont des congés maladie accordés par un médecin assermenté et que nul ne peut les mettre en doute. Soit. Mais on peut toutefois s'interroger.
Les coïncidences sont un peu trop nombreuses. Voila quelqu'un qui était en parfaite santé et qui tout d'un coup enchaine les congés maladie, juste après que la défaite du père de son mari, par ailleurs celui qui l'a embauchée et CDIsée !
Et tout le monde sait que certains médecins ne sont pas très regardants sur les congés maladie. Surtout dans une petite ville très politisée comme La Possession.
En 43 ans de carrière, Roland Robert avait incontestablement dû nouer de solides amitiés, y compris avec des médecins... Et Nathalie Robert savait probablement à qui s'adresser pour bénéficier d'une oreille complaisante...
Droit de réponse de Philippe Robert suite à l'article de Pierrot Dupuy