Grâce à la présence sur place du Réunionnais Alain Bertil, qui a assisté en direct au début de l'éruption, nous avons été les premiers à vous annoncer mercredi le réveil, à une quarantaine de kilomètres de la capitale Reykjavik, d'un volcan dans la vallée de Meradalir, non loin du Mont Fagradalsfjall.
A peine la nouvelle connue, de nombreux curieux se sont déplacés sur la zone de l'éruption, comme on peut le voir sur la photo ci-dessus.
Parmi eux, de nombreux touristes, dont certains n'hésitent pas à se déplacer spécialement pour l'occasion.
Pendant ce temps-là, à La Réunion, depuis 1998, depuis l'éruption qui a duré 6 mois, l'Enclos est fermé dès les premiers séismes et son accès interdit pendant toute la durée de l'éruption.
Le préfet, qui préfère ouvrir le parapluie pour se protéger, fait donc le choix de priver les Réunionnais de ce spectacle qui, n'ayons pas peur des mots, fait partie de leur patrimoine.
N'oublions pas que de toute éternité, les Réunionnais ont pu venir admirer le spectacle au plus près des laves. Les lecteurs d'un certain âge se souviendront certainement de ces cendriers que l'on réalisait en enfonçant une branche dans la lave en fusion, qu'on laissait ensuite refroidir.
Plutôt que de se creuser les méninges pour réfléchir à un plan permettant à la population de venir assister au spectacle, on préfère interdire.
Solution de facilité.
Pourquoi l'ONF et la gendarmerie ne balisent-ils pas un parcours pour permettre aux randonneurs d'accéder à l'éruption en toute sécurité ? Quitte à mettre sur place les forces de l'ordre en nombre suffisant pour faire respecter les distances de sécurité ?
Au moment où on parle beaucoup de développement touristique, a-t-on réfléchi à combien La Réunion perdait en termes de nombre de touristes et donc en millions d'euros, du fait de ce manque de courage et d'organisation ?
Les Islandais eux, ont su faire le bon choix. Espérons que le nouveau préfet qui va arriver dans quelques jours saura prendre exemple.
A peine la nouvelle connue, de nombreux curieux se sont déplacés sur la zone de l'éruption, comme on peut le voir sur la photo ci-dessus.
Parmi eux, de nombreux touristes, dont certains n'hésitent pas à se déplacer spécialement pour l'occasion.
Pendant ce temps-là, à La Réunion, depuis 1998, depuis l'éruption qui a duré 6 mois, l'Enclos est fermé dès les premiers séismes et son accès interdit pendant toute la durée de l'éruption.
Le préfet, qui préfère ouvrir le parapluie pour se protéger, fait donc le choix de priver les Réunionnais de ce spectacle qui, n'ayons pas peur des mots, fait partie de leur patrimoine.
N'oublions pas que de toute éternité, les Réunionnais ont pu venir admirer le spectacle au plus près des laves. Les lecteurs d'un certain âge se souviendront certainement de ces cendriers que l'on réalisait en enfonçant une branche dans la lave en fusion, qu'on laissait ensuite refroidir.
Plutôt que de se creuser les méninges pour réfléchir à un plan permettant à la population de venir assister au spectacle, on préfère interdire.
Solution de facilité.
Pourquoi l'ONF et la gendarmerie ne balisent-ils pas un parcours pour permettre aux randonneurs d'accéder à l'éruption en toute sécurité ? Quitte à mettre sur place les forces de l'ordre en nombre suffisant pour faire respecter les distances de sécurité ?
Au moment où on parle beaucoup de développement touristique, a-t-on réfléchi à combien La Réunion perdait en termes de nombre de touristes et donc en millions d'euros, du fait de ce manque de courage et d'organisation ?
Les Islandais eux, ont su faire le bon choix. Espérons que le nouveau préfet qui va arriver dans quelques jours saura prendre exemple.