Si l’on devait faire un bilan très sommaire de la facture de la crise à la date d’aujourd’hui, ce sont 400 milliards qui ont été injectés dans l’économie, entre les pertes de recettes fiscales issues de la crise, les trois plans d’urgence de 2020 et le plan de relance de 2021-2022. 400 milliards convertis en dette supplémentaire et dont la collectivité est redevable à terme.
Selon un calcul à la louche réalisé par Patrick Artus, le gouvernement français a dépensé 6 millions d’euros pour chaque vie sauvée. Il s’agit d’un ratio approximatif entre l’activité perdue par mois de confinement et le nombre de vies épargnées, deux grandeurs incertaines. Mais l’ordre d’idée est là.
Nos sociétés occidentales ont en effet fait le choix de privilégier l’humain à l’activité économique, et c’est tant mieux.
Même si mon compte en banque n’a pas bougé d’un iota, je suis malgré tout ravi de savoir que je vaux 6 millions…