Le variant B.1.1.529 baptisé plus tard Omicron est apparu en Afrique du Sud le 9 novembre dernier, suite au séquençage par les scientifiques sud-africains du virus d’un patient qui présentait des symptômes inhabituels. Il serait le produit d'une longue lignée de mutations, accumulées lors d'une infection "chronique" par le Covid, chez une personne atteinte d'un déficit immunitaire sévère.
Pour nous faire l’image la plus précise possible des caractéristiques de ce variant, tournons-nous vers Tulio de Oliveira, le directeur du Centre sud-africain de réponse et d’innovation face aux épidémies (CERI), sans doute l’homme qui le connait le mieux car son pays a été confronté à ce nouveau variant avant tous les autres.
Le principal étonnement de Tulio de Oliveira tient dans la vitesse de propagation ahurissante du variant B.1.1.529, qui a pris une position dominante en Afrique du Sud "en moins de deux semaines". Selon lui, à partir de l’été 2020, le variant Beta, initialement détecté en Afrique du Sud, était devenu ultra-majoritaire dans le pays avant l’apparition du Delta début 2021. Ce dernier représentait la majorité des cas d’infection dès la mi-mai et presque la totalité il y a encore quelques jours. Sauf que depuis début novembre, le nouveau variant a surgi et représente 75% des résultats de séquençages de tests Covid. "Et bientôt 100%", selon Tulio De Oliveira. Une progression fulgurante en seulement 15 jours, contre un peu moins de 6 mois pour le Delta…
Concrètement, cela signifie que le variant Omicron, qui serait plus transmissible, serait est en train de s’imposer et de prendre la place de tous les autres.
Là aussi j’utilise le conditionnel. Si nombre de praticiens sud-africains affirment, à l’image du Dr Angelique Coetzee, la présidente de l'Association médicale sud-africaine, que ce variant ne présenterait que des symptômes légers, l’OMS de son côté, hier encore, affirmait que rien ne confirmait pour le moment qu’il serait plus transmissible que les autres, et notamment que le Delta.
Selon le Dr Coetzee, ses patients malades, qui étaient tous non vaccinés, présentaient tous une intense fatigue et souffraient de courbatures, d'une toux sèche ou "d'une gorge qui gratte". Seulement quelques-uns avaient une faible fièvre.
Pour résumer, nous serions donc face à un variant ne présentant que des symptômes légers mais par contre très contagieux, au point qu’il finirait par prendre la place de tous les autres variants du Covid.
Finalement (et encore une fois, je précise bien que c’est en l’état des connaissances actuelles), l’arrivée de ce nouveau variant serait peut-être une bonne nouvelle, non ?
Pour nous faire l’image la plus précise possible des caractéristiques de ce variant, tournons-nous vers Tulio de Oliveira, le directeur du Centre sud-africain de réponse et d’innovation face aux épidémies (CERI), sans doute l’homme qui le connait le mieux car son pays a été confronté à ce nouveau variant avant tous les autres.
Le principal étonnement de Tulio de Oliveira tient dans la vitesse de propagation ahurissante du variant B.1.1.529, qui a pris une position dominante en Afrique du Sud "en moins de deux semaines". Selon lui, à partir de l’été 2020, le variant Beta, initialement détecté en Afrique du Sud, était devenu ultra-majoritaire dans le pays avant l’apparition du Delta début 2021. Ce dernier représentait la majorité des cas d’infection dès la mi-mai et presque la totalité il y a encore quelques jours. Sauf que depuis début novembre, le nouveau variant a surgi et représente 75% des résultats de séquençages de tests Covid. "Et bientôt 100%", selon Tulio De Oliveira. Une progression fulgurante en seulement 15 jours, contre un peu moins de 6 mois pour le Delta…
Concrètement, cela signifie que le variant Omicron, qui serait plus transmissible, serait est en train de s’imposer et de prendre la place de tous les autres.
Là aussi j’utilise le conditionnel. Si nombre de praticiens sud-africains affirment, à l’image du Dr Angelique Coetzee, la présidente de l'Association médicale sud-africaine, que ce variant ne présenterait que des symptômes légers, l’OMS de son côté, hier encore, affirmait que rien ne confirmait pour le moment qu’il serait plus transmissible que les autres, et notamment que le Delta.
Selon le Dr Coetzee, ses patients malades, qui étaient tous non vaccinés, présentaient tous une intense fatigue et souffraient de courbatures, d'une toux sèche ou "d'une gorge qui gratte". Seulement quelques-uns avaient une faible fièvre.
Pour résumer, nous serions donc face à un variant ne présentant que des symptômes légers mais par contre très contagieux, au point qu’il finirait par prendre la place de tous les autres variants du Covid.
Finalement (et encore une fois, je précise bien que c’est en l’état des connaissances actuelles), l’arrivée de ce nouveau variant serait peut-être une bonne nouvelle, non ?