Tout avait commencé par le discours de Wilfrid Bertile, le doyen de séance. Puis vint l’appel des élus. Aucun ne manquait à l’appel.
Lors du vote, tous les journalistes présents scrutaient les résultats pour voir s’il allait y avoir des fissures au sein du groupe d’opposition mené par Didier Robert. Allait-on voir de nouvelles trahisons et certains élus venir renforcer la majorité d’Huguette Bello ? Finalement, il n’en fut rien. La nouvelle présidente a recueilli 29 voix, ce qui correspondait très précisément au nombre d’élus composant son groupe majoritaire.
A noter qu'au moment d'aller voter, l'ancien président Didier Robert s'est arrêté à la hauteur d'Huguette Bello afin de lui souhaiter bonne chance. Un geste apprécié de part et d'autre et qui a fait écho à l'hommage qu'a rendu la nouvelle présidente à tous les anciens présidents, n'oubliant pas de citer Didier Robert au passage. De même, dans son discours, la nouvelle présidente a déclaré son souhait de travailler avec tous les élus, dans l'intérêt des Réunionnais.
Dans un discours d’investiture de très haute qualité, Huguette Bello s’est attachée à faire le tour des problématiques auxquelles La Réunion sera confrontée dans les années à venir.
Mais avant toutes choses, elle a tenu à assurer qu’elle mesurait "l'importance de ce moment historique pour La Réunion. Je sais ce que représente cette élection pour le peuple de La Réunion, celles et ceux qui souffrent et ont l'espoir d'une vie meilleure". "Cette victoire est le résultat "d'années de lutte, de combat pour faire reculer l'injustice", a-t-elle poursuivi.
Les crises du réchauffement climatique et du Covid sont apparues comme une sorte de fil rouge tout au long du discours. A plusieurs reprises, elle y a fait allusion : "Nous sommes là pour servir les habitants de cette terre". "La crise a réveillé notre conscience collective", a-t-elle ajouté, appelant à "la rupture face à la dictature financière", à une "justice redistributive", à "la conversion écologique". Des passages qui ont dû faire plaisir à son électorat écologiste. "S'ouvre une page historique nouvelle. La Réunion doit prendre toute sa place dans ce 21ème siècle de transition", a-t-elle conclu ce passage.
"Nous allons travailler sans relâche au développement de La Réunion, c'est là notre objectif', a-t-elle poursuivi. "Je formule le vœu que le sens de l'intérêt général guide chacun d'entre nous".
Emportée par un élan lyrique, elle a poursuivi : "J'ai entendu votre volonté de changement, je suis attentive au moindre souffle de notre île, à son coeur battant, je connais les maux qui la rongent, les tracas qui l'empêchent de dormir, mais je connais aussi sa vitalité et son courage, sa capacité de résilience. Nous, Réunionnaises, nous Réunionnais, nous avons subi les pires privations de droit et de liberté, mais nous sommes forts de nos victoires sur l'esclavagisme, l'engagisme et autres atteintes à la dignité humaine. Nous avons mangé la misère, mais nous avons contribué à vaincre les dominations. Nos longues et courageuses luttes pour l'émancipation, l'égalité, la dignité, nous ont unis et forgés. Nous sommes riches des expériences passées".
La nouvelle présidente n’a fait aucune annonce particulière. Si ce n’est de sa volonté de créer une compagnie maritime régionale, sur le modèle d’Air Austral pour l’aérien, afin de pouvoir ouvrir La Réunion sur les autres pays de l’océan Indien et sur le monde et de créer des centaines d'emplois.
Lors du vote, tous les journalistes présents scrutaient les résultats pour voir s’il allait y avoir des fissures au sein du groupe d’opposition mené par Didier Robert. Allait-on voir de nouvelles trahisons et certains élus venir renforcer la majorité d’Huguette Bello ? Finalement, il n’en fut rien. La nouvelle présidente a recueilli 29 voix, ce qui correspondait très précisément au nombre d’élus composant son groupe majoritaire.
A noter qu'au moment d'aller voter, l'ancien président Didier Robert s'est arrêté à la hauteur d'Huguette Bello afin de lui souhaiter bonne chance. Un geste apprécié de part et d'autre et qui a fait écho à l'hommage qu'a rendu la nouvelle présidente à tous les anciens présidents, n'oubliant pas de citer Didier Robert au passage. De même, dans son discours, la nouvelle présidente a déclaré son souhait de travailler avec tous les élus, dans l'intérêt des Réunionnais.
Dans un discours d’investiture de très haute qualité, Huguette Bello s’est attachée à faire le tour des problématiques auxquelles La Réunion sera confrontée dans les années à venir.
Mais avant toutes choses, elle a tenu à assurer qu’elle mesurait "l'importance de ce moment historique pour La Réunion. Je sais ce que représente cette élection pour le peuple de La Réunion, celles et ceux qui souffrent et ont l'espoir d'une vie meilleure". "Cette victoire est le résultat "d'années de lutte, de combat pour faire reculer l'injustice", a-t-elle poursuivi.
Les crises du réchauffement climatique et du Covid sont apparues comme une sorte de fil rouge tout au long du discours. A plusieurs reprises, elle y a fait allusion : "Nous sommes là pour servir les habitants de cette terre". "La crise a réveillé notre conscience collective", a-t-elle ajouté, appelant à "la rupture face à la dictature financière", à une "justice redistributive", à "la conversion écologique". Des passages qui ont dû faire plaisir à son électorat écologiste. "S'ouvre une page historique nouvelle. La Réunion doit prendre toute sa place dans ce 21ème siècle de transition", a-t-elle conclu ce passage.
"Nous allons travailler sans relâche au développement de La Réunion, c'est là notre objectif', a-t-elle poursuivi. "Je formule le vœu que le sens de l'intérêt général guide chacun d'entre nous".
Emportée par un élan lyrique, elle a poursuivi : "J'ai entendu votre volonté de changement, je suis attentive au moindre souffle de notre île, à son coeur battant, je connais les maux qui la rongent, les tracas qui l'empêchent de dormir, mais je connais aussi sa vitalité et son courage, sa capacité de résilience. Nous, Réunionnaises, nous Réunionnais, nous avons subi les pires privations de droit et de liberté, mais nous sommes forts de nos victoires sur l'esclavagisme, l'engagisme et autres atteintes à la dignité humaine. Nous avons mangé la misère, mais nous avons contribué à vaincre les dominations. Nos longues et courageuses luttes pour l'émancipation, l'égalité, la dignité, nous ont unis et forgés. Nous sommes riches des expériences passées".
La nouvelle présidente n’a fait aucune annonce particulière. Si ce n’est de sa volonté de créer une compagnie maritime régionale, sur le modèle d’Air Austral pour l’aérien, afin de pouvoir ouvrir La Réunion sur les autres pays de l’océan Indien et sur le monde et de créer des centaines d'emplois.