L'attention des observateurs politiques était tellement focalisée sur les élections municipales du 15 mars et 28 juin derniers, et éventuellement sur les législatives partielles qui en découleront, que l'on en a complètement oublié les élections sénatoriales qui doivent se dérouler le 27 septembre prochain, dans moins de trois semaines.
Raison supplémentaire à La Réunion : notre île n'est pas concernée cette fois puisque le sénat se renouvelle par moitié tous les trois ans et que nos sénateurs ont été élus lors de la précédente vague, en septembre 2017.
Le 27 septembre prochain, cent soixante-douze sièges (série 2) sur 348 seront donc à pourvoir, dans les départements de l’Ain à l’Indre et du Bas-Rhin au Territoire de Belfort (hors région Île-de-France), ainsi qu'en Guyane, Polynésie française, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Wallis-et-Futuna.
En raison de la crise sanitaire du nouveau coronavirus, le renouvellement de six des 12 sièges des Français hors de France aura lieu ultérieurement.
Le précédent renouvellement sénatorial avait eu lieu en 2017, dans la foulée de la présidentielle et des législatives, et avait vu la droite conserver la majorité au Palais du Luxembourg. Il y a peu de chances que cette majorité bascule après les résultats des dernières municipales où peu de candidats LREM ont réussi à se faire élire.
La particularité des sénatoriales tient à leur mode de scrutin au suffrage indirect avec, pour cette série, un collège électoral d'environ 87.000 grands électeurs (délégués des conseils municipaux, députés et sénateurs de la circonscription, conseillers régionaux et départementaux).
Autre particularité, le scrutin diffère selon le nombre de sénateurs à élire dans les départements: scrutin majoritaire à deux tours là où sont élus un ou deux sénateurs (dans 34 circonscriptions concernées par le renouvellement du 27 septembre, soit 59 sièges), proportionnel au-delà de deux (dans 29 circonscriptions, soit 113 sièges).
Le dépôt des candidatures est ainsi ouvert à compter d'aujourd'hui pour le premier tour en cas de scrutin majoritaire et pour le tour unique (représentation proportionnelle). En cas de second tour, qui a lieu le même jour, une nouvelle déclaration de candidature est obligatoire.
Les candidats doivent être âgés de 24 ans révolus.
Le candidat et son suppléant doivent être de sexe différent. Dans les départements avec au moins trois sénateurs, chaque liste est composée alternativement d’un candidat de chaque sexe.
Depuis 2017, il est interdit de cumuler le mandat de sénateur avec une fonction exécutive locale.
La Réunion a élu en septembre 2017 quatre sénateurs (Michel Dennemont, Nassimah Dindar, Jean-Louis Lagourgue et Viviane Malet) dont les mandats ne viendront à échéance que dans trois ans.
Pour mémoire, rappelons que Michel Dennemont avait été élu suite à une alliance avec le parti socialiste et qu'il s'était engagé à céder sa place à mi-mandat à sa suppléante Audrey Belim. Ce qu'il ne fera bien évidemment pas. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient...
Raison supplémentaire à La Réunion : notre île n'est pas concernée cette fois puisque le sénat se renouvelle par moitié tous les trois ans et que nos sénateurs ont été élus lors de la précédente vague, en septembre 2017.
Le 27 septembre prochain, cent soixante-douze sièges (série 2) sur 348 seront donc à pourvoir, dans les départements de l’Ain à l’Indre et du Bas-Rhin au Territoire de Belfort (hors région Île-de-France), ainsi qu'en Guyane, Polynésie française, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Wallis-et-Futuna.
En raison de la crise sanitaire du nouveau coronavirus, le renouvellement de six des 12 sièges des Français hors de France aura lieu ultérieurement.
Le précédent renouvellement sénatorial avait eu lieu en 2017, dans la foulée de la présidentielle et des législatives, et avait vu la droite conserver la majorité au Palais du Luxembourg. Il y a peu de chances que cette majorité bascule après les résultats des dernières municipales où peu de candidats LREM ont réussi à se faire élire.
La particularité des sénatoriales tient à leur mode de scrutin au suffrage indirect avec, pour cette série, un collège électoral d'environ 87.000 grands électeurs (délégués des conseils municipaux, députés et sénateurs de la circonscription, conseillers régionaux et départementaux).
Autre particularité, le scrutin diffère selon le nombre de sénateurs à élire dans les départements: scrutin majoritaire à deux tours là où sont élus un ou deux sénateurs (dans 34 circonscriptions concernées par le renouvellement du 27 septembre, soit 59 sièges), proportionnel au-delà de deux (dans 29 circonscriptions, soit 113 sièges).
Le dépôt des candidatures est ainsi ouvert à compter d'aujourd'hui pour le premier tour en cas de scrutin majoritaire et pour le tour unique (représentation proportionnelle). En cas de second tour, qui a lieu le même jour, une nouvelle déclaration de candidature est obligatoire.
Les candidats doivent être âgés de 24 ans révolus.
Le candidat et son suppléant doivent être de sexe différent. Dans les départements avec au moins trois sénateurs, chaque liste est composée alternativement d’un candidat de chaque sexe.
Depuis 2017, il est interdit de cumuler le mandat de sénateur avec une fonction exécutive locale.
La Réunion a élu en septembre 2017 quatre sénateurs (Michel Dennemont, Nassimah Dindar, Jean-Louis Lagourgue et Viviane Malet) dont les mandats ne viendront à échéance que dans trois ans.
Pour mémoire, rappelons que Michel Dennemont avait été élu suite à une alliance avec le parti socialiste et qu'il s'était engagé à céder sa place à mi-mandat à sa suppléante Audrey Belim. Ce qu'il ne fera bien évidemment pas. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient...