La directrice de l'ARS est sous le feu des critiques depuis le début de la crise du coronavirus. Professionnels de santé obligés de travailler sans protections, malgré des promesses répétées et jamais tenues, tests réalisés au compte-gouttes, passagers qui entrent à Gillot comme dans une passoire, sans aucun contrôle... La liste des griefs à son encontre est longue comme le bras.
Nous nous en sommes régulièrement fait l'écho sur Zinfos. Mais jusqu'ici, l'idée était plutôt : critiquons certes, mais n'allons pas trop loin. L'heure est au rassemblement national, pas à la polémique. Il sera toujours temps de demander des comptes une fois la crise passée.
C'est dans cet esprit que nous n'avions pas demandé jusqu'ici, comme beaucoup, sa démission.
Mais ce soir, désolé Madame, vous êtes allée trop loin dans l'incompétence.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Comment avez-vous pu faire distribuer aux professionnels de santé des masques remplis de moisi ?
200.000 masques que les infirmiers libéraux, pharmaciens, et autres soignants attendaient depuis le début de la crise avec impatience et que vous leur promettiez tous les jours en sachant très bien que vous ne pouviez pas les leur livrer.
Quand enfin vous les mettez à leur disposition, ils sont totalement inutilisables. Pire : ils sont même dangereux et pourraient mettre leur santé en danger. Comme l'a confirmé le Dr Stéphane Fouassin sur le plateau d'Antenne Réunion.
Et je ne vous parle pas du stock de réactifs pour les tests qui devaient être réceptionnés au CHU de Bellepierre lundi et qui a disparu. Personne, en fin d'après-midi ne savait encore où étaient passés les cartons. Complètement perdus? Egarés sur un parking? Nul ne le sait. J'ai vous ai envoyé un mail pour en avoir confirmation ce matin et comme par hasard, vos services se sont bien gardés de répondre à ma question, pourtant précise. La langue de bois, toujours la langue de bois...
Je sais bien que tout n'est pas de votre faute, que souvent vous ne faites qu'essayer d'habiller des manques (masques, réactifs) qui vous dépassent largement.
Je sais bien que ce n'est probablement pas vous personnellement qui avez ordonné de stocker ces 200.000 masques dans un hangar sans doute pourri, dans une humidité propice aux champignons.
Mais voyez-vous, un chef, c'est fait pour assumer.
Il ne doit pas être là que pour recevoir les médailles, pour parader dans les cocktails, pour assister aux diners entre membres de la nomenklatura, et surtout pour toucher un salaire indexé tous les mois qui doit dépasser les 15.000 euros.
Un chef, je le répète, ça doit aussi être là pour assumer les conneries de ses subalternes.
C'est la raison pour laquelle je vous demande instamment, Madame, s'il vous reste un peu de dignité, de démissionner et de rentrer par le premier avion.
Cordialement,
Pierrot Dupuy
Nous nous en sommes régulièrement fait l'écho sur Zinfos. Mais jusqu'ici, l'idée était plutôt : critiquons certes, mais n'allons pas trop loin. L'heure est au rassemblement national, pas à la polémique. Il sera toujours temps de demander des comptes une fois la crise passée.
C'est dans cet esprit que nous n'avions pas demandé jusqu'ici, comme beaucoup, sa démission.
Mais ce soir, désolé Madame, vous êtes allée trop loin dans l'incompétence.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Comment avez-vous pu faire distribuer aux professionnels de santé des masques remplis de moisi ?
200.000 masques que les infirmiers libéraux, pharmaciens, et autres soignants attendaient depuis le début de la crise avec impatience et que vous leur promettiez tous les jours en sachant très bien que vous ne pouviez pas les leur livrer.
Quand enfin vous les mettez à leur disposition, ils sont totalement inutilisables. Pire : ils sont même dangereux et pourraient mettre leur santé en danger. Comme l'a confirmé le Dr Stéphane Fouassin sur le plateau d'Antenne Réunion.
Et je ne vous parle pas du stock de réactifs pour les tests qui devaient être réceptionnés au CHU de Bellepierre lundi et qui a disparu. Personne, en fin d'après-midi ne savait encore où étaient passés les cartons. Complètement perdus? Egarés sur un parking? Nul ne le sait. J'ai vous ai envoyé un mail pour en avoir confirmation ce matin et comme par hasard, vos services se sont bien gardés de répondre à ma question, pourtant précise. La langue de bois, toujours la langue de bois...
Je sais bien que tout n'est pas de votre faute, que souvent vous ne faites qu'essayer d'habiller des manques (masques, réactifs) qui vous dépassent largement.
Je sais bien que ce n'est probablement pas vous personnellement qui avez ordonné de stocker ces 200.000 masques dans un hangar sans doute pourri, dans une humidité propice aux champignons.
Mais voyez-vous, un chef, c'est fait pour assumer.
Il ne doit pas être là que pour recevoir les médailles, pour parader dans les cocktails, pour assister aux diners entre membres de la nomenklatura, et surtout pour toucher un salaire indexé tous les mois qui doit dépasser les 15.000 euros.
Un chef, je le répète, ça doit aussi être là pour assumer les conneries de ses subalternes.
C'est la raison pour laquelle je vous demande instamment, Madame, s'il vous reste un peu de dignité, de démissionner et de rentrer par le premier avion.
Cordialement,
Pierrot Dupuy