Bastèr, Ziskakan, Marie-Alice Sinaman, Thierry Jardinot, Natty Dread et un feu d’artifice… ce n’est pas la programmation du prochain 14 juillet, mais une action qui se déroulera ce samedi 15 février dans la ZAC de Pierrefonds. La holding Ethève et ses partenaires organisent un « grand kabar » en soutien à la construction de son projet. Une manifestation surprenante en pleine période électorale et alors que le conflit avec ICC a connu [un nouvel épisode en novembre dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/Nouvelle-plainte-dans-l-affaire-du-multiplexe-de-Pierrefonds-L-avis-des-domaines-est-il-entache-d-insincerite_a146569.html .
« Nous devions la programmer en janvier, mais les artistes n’étaient pas disponibles. Il n’y aura pas d’élu. La manifestation est entièrement organisée avec nos propres moyens. Nous n’avons rien demandé à la mairie et la SPLA a été avertie de la manifestation sur notre terrain », indique Yves Ethève.
« Notre terrain », l’homme d’affaires insiste sur ce point, les différents recours contre la vente du terrain n’étant pas suspensifs et [ses détracteurs ayant connu plusieurs revers]urlblank:https://www.zinfos974.com/Multiplexe-cinema-de-Pierrefonds-Nouveau-revers-pour-Drotkowski-et-Anda_a143669.html . « Même si l’affaire va jusque devant le Conseil d’État, sur le plan du droit nous sommes sereins. Tout a été passé au peigne fin par un cabinet d’études et nos avocats », ajoute Yves Ethève.
« Le compromis de vente est déjà signé, l’achat définitif est en cours de finalisation. Les travaux commenceront dès l’aval des organismes financiers et le dossier de défiscalisation terminé. C’est sûr, les travaux commenceront dès que tout sera prêt dans trois ou quatre mois », prévoit-il. Avec le retard pris, les accords avec les entreprises doivent également être renouvelés.
Alors si Yves Ethève a décidé d’inviter la population sur « ses terrains » afin de soutenir son projet , c’est « pour marquer l’avancée d’être là, dire là où l’on en est. Les gens ne comprennent pas et sont de plus en plus exaspérés par ces recours ». Au cours de ce » grand kabar », Yves Ethève n’exclut pas de prendre la parole, « pour montrer notre volonté d’être là ».