Il est des navires qui ne passent pas inaperçus. C'est le cas du Picton Castle, qui toutes voiles déployées nous replonge immanquablement dans les histoires de piraterie et autres aventures dont Hollywood a le secret. D'ailleurs, hier matin, à l'entrée du port Ouest, les badauds sur terre, et les vedettes, en mer, n'ont pas hésité à escorter du regard le vieux gréement tout de bois grinçant.

Après une vie bien remplie depuis 1928 et sa construction du côté du Pays-de-Galle, il connaît pourtant un épisode plus trouble pour un chalutier d'origine : pendant la seconde guerre mondiale, il se transformera en dragueur de mines. Les siècles ont changé. Le vieux trois-mâts toute voile dehors est devenu pour ses matelots une aire de jeu, certes pas de tout repos.
"Une occasion inespérée d'apprendre"
Sophie Martel est canadienne, elle fait partie de l'équipage du Picton Castle. Pour elle qui a étudié la navigation pendant six ans, le vieux bateau représente une occasion inespérée de parfaire son instruction. "Le Picton Castle est une opportunité qui ne se représentera plus" avoue-t-elle, raison pour laquelle elle a saisi cette occasion rêvée. Au-delà de cet aspect, elle partage son expérience avec les nouveaux venus du navire école. Une vingtaine d'élèves en dehors de l'équipage d'encadrement.
"Une occasion inespérée d'apprendre"
Sophie Martel est canadienne, elle fait partie de l'équipage du Picton Castle. Pour elle qui a étudié la navigation pendant six ans, le vieux bateau représente une occasion inespérée de parfaire son instruction. "Le Picton Castle est une opportunité qui ne se représentera plus" avoue-t-elle, raison pour laquelle elle a saisi cette occasion rêvée. Au-delà de cet aspect, elle partage son expérience avec les nouveaux venus du navire école. Une vingtaine d'élèves en dehors de l'équipage d'encadrement.

Véritable arche de Noé, le trois-mâts accueille en son sein une ribambelle de nationalités. Sud-américains, européens, américains, sud-africains mais surtout canadiens qui constituent le plus gros de la troupe puisque le navire coule des jours paisibles dans le port de Lunenburg au Canada lorsqu'il n'est pas engagé en mer. D'ailleurs, l'idée de le transformer en voilier-école vient tout droit de l'imagination mais surtout de la passion de son propriétaire et capitaine Daniel Moreland.
Tout le monde à la tâche
L'équipage passe à table à peine amarrées les cordes du trois-mâts et les voiles toutes bien enroulées, car l'orage gronde sur la Possession et le Port. Normal, il est midi. Avant de rejoindre ses compagnons, Sophie Martel évoque ce petit grain de sable sur la carte : "Je n'ai jamais entendu parler de la Réunion avant que l'on vienne ici donc c'est plutôt excitant de pouvoir découvrir". Avant d'imaginer déjà la suite : "En principe on reste six jours donc je pense qu'on aura le temps d'aller explorer l'île".
Partis du Canada en mai dernier, le voilier qui arrive tout droit de Bali poursuivra son périple en Afrique du Sud.
En attendant, six jours "intenses" attendent nos apprentis marins qui comptent bien combler leur méconnaissance de l'île toute aussi "intense".
Tout le monde à la tâche
L'équipage passe à table à peine amarrées les cordes du trois-mâts et les voiles toutes bien enroulées, car l'orage gronde sur la Possession et le Port. Normal, il est midi. Avant de rejoindre ses compagnons, Sophie Martel évoque ce petit grain de sable sur la carte : "Je n'ai jamais entendu parler de la Réunion avant que l'on vienne ici donc c'est plutôt excitant de pouvoir découvrir". Avant d'imaginer déjà la suite : "En principe on reste six jours donc je pense qu'on aura le temps d'aller explorer l'île".
Partis du Canada en mai dernier, le voilier qui arrive tout droit de Bali poursuivra son périple en Afrique du Sud.
En attendant, six jours "intenses" attendent nos apprentis marins qui comptent bien combler leur méconnaissance de l'île toute aussi "intense".



