Les faits dont s’est rendu coupable Alain samedi dernier s’inscrivent en plein dans l’actualité. A l’instar de l’humoriste Pierre Palmade, Alain a consommé des drogues, conduit et provoqué un accident. Cet auto-entrepreneur et père de famille, qui avait en outre consommé de l'alcool, explique lui s’être endormi au volant.
Au niveau du rond-point de Grand Anse en direction de Saint-Pierre, l’automobiliste s’est déporté sur la voie opposée. Il a d’abord percuté le rétroviseur d’un premier véhicule où se trouvait une femme enceinte, puis un deuxième véhicule dont le conducteur est parvenu à donner un coup de volant et, enfin, un troisième. Là, le choc frontal n'a pu être évité. Les airbags de la voiture d’Alain se sont déclenchés. Heureusement, dans l’accident, seuls les deux conducteurs des deux dernières voitures ont été légèrement blessés.
Les victimes se sont tout d’abord enquises de l’état de santé d’Alain avant de constater que le trentenaire n’était pas dans son état normal. Un gendarme en civil a également assisté à la scène et a pris la gestion des secours en main. Alors qu’il appelait les pompiers, Alain a refusé de donner ses clefs de voiture et a voulu reprendre le volant. Il a été stoppé par le militaire et une des victimes.
A son interpellation, Alain affichait un taux de 0,8 g d'alcool par litre de sang. Son test salivaire révélait également des traces de cannabis et d’amphétamines.
Ce n’est pas la première fois que le prévenu se retrouve devant un tribunal. Il a déjà été condamné pour conduite sous l’emprise de l’alcool. Pourtant, Alain assure n’être que rarement sous l’effet de ces substances depuis qu’il a des convictions religieuses. L'homme doit également composer depuis récemment avec la charge de son ex-femme malade et la garde de ses deux enfants. Le comportement d'Alain pourrait ainsi avoir de lourdes conséquences sur sa vie familiale et professionnelle.
L’actualité marquée par ce type d’accident, "le tribunal réaffirmera autant de fois que nécessaire une politique pénale volontariste", a souligné le ministère public qui a notamment demandé 15 mois de prison dont 9 avec sursis probatoire. "La décision la plus sage aurait été au moins de rester dormir sur place", a réprimandé le parquet qui ne s’est pas opposé à un aménagement de peine pour la partie ferme demandée.
Si Maitre Frédérique Hoarau est parvenu à faire tomber l’accusation de délit de fuite, l’avocat n’a pas convaincu les juges sur une peine totalement sous sursis probatoire. Alain a écopé de 12 mois de prison dont 8 sous sursis probatoire. Le chauffard devra également suivre un stage sur la sécurité routière, réparer les conséquences et suivre des soins en addictologie. Son permis a été suspendu pour 6 mois. En revanche, la partie ferme pourra être effectuée sous surveillance électronique. "Considérez que c’est une chance qui vous est laissée", a conclu la présidente du tribunal.
Au niveau du rond-point de Grand Anse en direction de Saint-Pierre, l’automobiliste s’est déporté sur la voie opposée. Il a d’abord percuté le rétroviseur d’un premier véhicule où se trouvait une femme enceinte, puis un deuxième véhicule dont le conducteur est parvenu à donner un coup de volant et, enfin, un troisième. Là, le choc frontal n'a pu être évité. Les airbags de la voiture d’Alain se sont déclenchés. Heureusement, dans l’accident, seuls les deux conducteurs des deux dernières voitures ont été légèrement blessés.
Les victimes se sont tout d’abord enquises de l’état de santé d’Alain avant de constater que le trentenaire n’était pas dans son état normal. Un gendarme en civil a également assisté à la scène et a pris la gestion des secours en main. Alors qu’il appelait les pompiers, Alain a refusé de donner ses clefs de voiture et a voulu reprendre le volant. Il a été stoppé par le militaire et une des victimes.
A son interpellation, Alain affichait un taux de 0,8 g d'alcool par litre de sang. Son test salivaire révélait également des traces de cannabis et d’amphétamines.
Ce n’est pas la première fois que le prévenu se retrouve devant un tribunal. Il a déjà été condamné pour conduite sous l’emprise de l’alcool. Pourtant, Alain assure n’être que rarement sous l’effet de ces substances depuis qu’il a des convictions religieuses. L'homme doit également composer depuis récemment avec la charge de son ex-femme malade et la garde de ses deux enfants. Le comportement d'Alain pourrait ainsi avoir de lourdes conséquences sur sa vie familiale et professionnelle.
L’actualité marquée par ce type d’accident, "le tribunal réaffirmera autant de fois que nécessaire une politique pénale volontariste", a souligné le ministère public qui a notamment demandé 15 mois de prison dont 9 avec sursis probatoire. "La décision la plus sage aurait été au moins de rester dormir sur place", a réprimandé le parquet qui ne s’est pas opposé à un aménagement de peine pour la partie ferme demandée.
Si Maitre Frédérique Hoarau est parvenu à faire tomber l’accusation de délit de fuite, l’avocat n’a pas convaincu les juges sur une peine totalement sous sursis probatoire. Alain a écopé de 12 mois de prison dont 8 sous sursis probatoire. Le chauffard devra également suivre un stage sur la sécurité routière, réparer les conséquences et suivre des soins en addictologie. Son permis a été suspendu pour 6 mois. En revanche, la partie ferme pourra être effectuée sous surveillance électronique. "Considérez que c’est une chance qui vous est laissée", a conclu la présidente du tribunal.