
Les gendarmes de Saint-Joseph ont probablement évité un drame jeudi dernier. Il est 2h du matin lorsque les militaires interviennent au domicile d’une famille de Petite-Île. À leur arrivée, ils découvrent Sylvie* avec des couteaux. Elle hurle sur un homme recroquevillé sur le canapé. Ce dernier a le visage en sang. La scène se passe en présence de quatre des enfants du couple.
Les auditions de toutes les personnes présentes ont permis de comprendre le déroulé des faits. Tous les protagonistes ont commencé à boire très tôt dans la soirée. Sylvie discute avec le copain de sa sœur, ce que Claude* ne supporte pas. Le père de famille ne va pas hésiter à la gifler devant tout le monde et surtout leurs quatre enfants présents.
Sylvie ne va pas se laisser faire, bien au contraire. Elle se saisit d’une bouteille en verre et frappe son conjoint au visage. La bouteille n’explose pas, mais le choc a ouvert l’arcade sourcilière de Claude. La mère de famille ne s’arrête pas là et va chercher de l’eau de javel qu’elle jette à son visage. Elle prend ensuite deux couteaux pour lui dire de partir. C’est à ce moment qu’est intervenue la gendarmerie.
La mère de famille est placée en garde à vue. Le père ne disposant pas de logement, les enfants sont placés en foyer.
Les auditions de toutes les personnes présentes ont permis de comprendre le déroulé des faits. Tous les protagonistes ont commencé à boire très tôt dans la soirée. Sylvie discute avec le copain de sa sœur, ce que Claude* ne supporte pas. Le père de famille ne va pas hésiter à la gifler devant tout le monde et surtout leurs quatre enfants présents.
Sylvie ne va pas se laisser faire, bien au contraire. Elle se saisit d’une bouteille en verre et frappe son conjoint au visage. La bouteille n’explose pas, mais le choc a ouvert l’arcade sourcilière de Claude. La mère de famille ne s’arrête pas là et va chercher de l’eau de javel qu’elle jette à son visage. Elle prend ensuite deux couteaux pour lui dire de partir. C’est à ce moment qu’est intervenue la gendarmerie.
La mère de famille est placée en garde à vue. Le père ne disposant pas de logement, les enfants sont placés en foyer.
"C’est moi qui l’ai provoquée"
"Je reconnais mes torts. J’ai tout perdu. J’ai perdu mes enfants", se lamente Sylvie face aux juges. Claude de son côté va trouver "injuste que ce soit elle qui porte tout ça, c’est moi qui l’ai provoquée. Elle va tout perdre avec son incarcération." Il refuse de se constituer partie civile.
Le couple est déjà bien connu de la justice. Chacun d’entre eux a déjà été condamné une fois pour des violences sur l’autre et un troisième procès les a reconnus coupables de violences volontaires. Ils sont censés rester éloignés l’un de l’autre par décisions de justice depuis des années, mais ne les ont jamais respectées. Il vit même chez elle par intermittence.
Me Aurélie Marie Hoareau, mandatée par l’ARAJUFAH pour représenter les enfants, et la procureure demandent à ce que les enfants restent à l’écart des parents. "Je veux bien croire qu’ils aiment leurs enfants, mais la Justice doit les protéger", souligne la parquetière avant de requérir une peine de 10 mois de prison, dont 5 avec sursis. Elle demande également l’interdiction de voir Claude.
Me Nicolas Dyall fait valoir que les deux protagonistes auraient dû passer devant les juges. Selon lui, c’est parce que sa cliente a été la dernière condamnée au sein du couple qu’elle est la seule présente sur le banc des prévenus. "Le préjudice ne peut pas être uniquement supporté par madame", renchérit-il. La robe noire souligne que pour elle, la peine la plus lourde a déjà été prononcée avec le placement de ses enfants.
Sylvie est finalement condamnée à 6 mois de prison avec sursis. Elle a obligation de ne pas entrer en contact avec Claude. Elle doit verser 200 euros aux enfants ayant assisté à la scène.
*Prénoms d'emprunt
"Je reconnais mes torts. J’ai tout perdu. J’ai perdu mes enfants", se lamente Sylvie face aux juges. Claude de son côté va trouver "injuste que ce soit elle qui porte tout ça, c’est moi qui l’ai provoquée. Elle va tout perdre avec son incarcération." Il refuse de se constituer partie civile.
Le couple est déjà bien connu de la justice. Chacun d’entre eux a déjà été condamné une fois pour des violences sur l’autre et un troisième procès les a reconnus coupables de violences volontaires. Ils sont censés rester éloignés l’un de l’autre par décisions de justice depuis des années, mais ne les ont jamais respectées. Il vit même chez elle par intermittence.
Me Aurélie Marie Hoareau, mandatée par l’ARAJUFAH pour représenter les enfants, et la procureure demandent à ce que les enfants restent à l’écart des parents. "Je veux bien croire qu’ils aiment leurs enfants, mais la Justice doit les protéger", souligne la parquetière avant de requérir une peine de 10 mois de prison, dont 5 avec sursis. Elle demande également l’interdiction de voir Claude.
Me Nicolas Dyall fait valoir que les deux protagonistes auraient dû passer devant les juges. Selon lui, c’est parce que sa cliente a été la dernière condamnée au sein du couple qu’elle est la seule présente sur le banc des prévenus. "Le préjudice ne peut pas être uniquement supporté par madame", renchérit-il. La robe noire souligne que pour elle, la peine la plus lourde a déjà été prononcée avec le placement de ses enfants.
Sylvie est finalement condamnée à 6 mois de prison avec sursis. Elle a obligation de ne pas entrer en contact avec Claude. Elle doit verser 200 euros aux enfants ayant assisté à la scène.
*Prénoms d'emprunt