
Le communiqué :
Allons-nous voir tous les ans se répéter les mobilisations des planteurs pour demander à l’usinier une revalorisation du prix de la tonne de canne dans la cadre des renégociations de la convention canne ? Il est préférable que les planteurs disposent d’un prix sécurisé sur le long terme pour garantir leurs revenus et les investissements nécessaires pour la durabilité de leur exploitation.
Une des revendications qui a été portée par la profession concerne la prise en charge de leurs frais liés à l’augmentation des prix des intrants chimiques (engrais et herbicides) en raison de la hausse du coût des matières premières et du fret. Pour sortir de l’ornière de cette dépendance au tout chimique coûteux, polluant et nocif pour l’environnement et notre santé, les écologistes réitèrent leur proposition de convertir la filière canne réunionnaise en une filière d’excellence 100 % sucre bio et sucres spéciaux à haute valeur ajoutée au bénéfice des revenus des agriculteurs, de leur santé et de la biodiversité.
De plus, la canne est utilisée aussi pour produire de l’énergie grâce à la bagasse et pour fabriquer du rhum. Il serait donc judicieux que des groupes qui gagnent de l’argent grâce à la canne (Albioma et les rhumiers) rémunèrent également les planteurs à un juste prix.
Par ailleurs, il est plus que temps que les planteurs se réapproprient l’outil industriel de la canne. En France Hexagonale, les sucreries appartiennent à la coopérative des betteraviers. A La Réunion, la logique voudrait que les planteurs soient aussi, en appui avec les pouvoirs publics et d’autres investisseurs privés locaux, actionnaires des usines sucrières.
De même, il est impensable de laisser céder Albioma à un fonds d’investissement américain. La production d’énergie est un enjeu éminemment stratégique pour La Réunion. L’objectif de la souveraineté énergétique de l‘île ne peut pas être laissé entre les mains de financiers américains qui ne raisonnent qu’en termes de profits et de rentabilité.
C’est aux 7 nouveaux députés de La Réunion d’intervenir à l’Assemblée Nationale et auprès des plus hautes autorités de l’État afin de « réunionniser » l’outil de production industriel de la filière canne/sucre/énergie et de défendre le patrimoine industriel stratégique réunionnais pour atteindre la souveraineté économique du territoire.
Au nom du patriotisme économique réunionnais, ce qui est possible pour Air Austral doit l’être aussi pour la filière agro-industrielle de la canne.
Vincent Defaud,
Membre du Conseil Exécutif de Génération Ecologie, chargé des Outre-mer
Allons-nous voir tous les ans se répéter les mobilisations des planteurs pour demander à l’usinier une revalorisation du prix de la tonne de canne dans la cadre des renégociations de la convention canne ? Il est préférable que les planteurs disposent d’un prix sécurisé sur le long terme pour garantir leurs revenus et les investissements nécessaires pour la durabilité de leur exploitation.
Une des revendications qui a été portée par la profession concerne la prise en charge de leurs frais liés à l’augmentation des prix des intrants chimiques (engrais et herbicides) en raison de la hausse du coût des matières premières et du fret. Pour sortir de l’ornière de cette dépendance au tout chimique coûteux, polluant et nocif pour l’environnement et notre santé, les écologistes réitèrent leur proposition de convertir la filière canne réunionnaise en une filière d’excellence 100 % sucre bio et sucres spéciaux à haute valeur ajoutée au bénéfice des revenus des agriculteurs, de leur santé et de la biodiversité.
De plus, la canne est utilisée aussi pour produire de l’énergie grâce à la bagasse et pour fabriquer du rhum. Il serait donc judicieux que des groupes qui gagnent de l’argent grâce à la canne (Albioma et les rhumiers) rémunèrent également les planteurs à un juste prix.
Par ailleurs, il est plus que temps que les planteurs se réapproprient l’outil industriel de la canne. En France Hexagonale, les sucreries appartiennent à la coopérative des betteraviers. A La Réunion, la logique voudrait que les planteurs soient aussi, en appui avec les pouvoirs publics et d’autres investisseurs privés locaux, actionnaires des usines sucrières.
De même, il est impensable de laisser céder Albioma à un fonds d’investissement américain. La production d’énergie est un enjeu éminemment stratégique pour La Réunion. L’objectif de la souveraineté énergétique de l‘île ne peut pas être laissé entre les mains de financiers américains qui ne raisonnent qu’en termes de profits et de rentabilité.
C’est aux 7 nouveaux députés de La Réunion d’intervenir à l’Assemblée Nationale et auprès des plus hautes autorités de l’État afin de « réunionniser » l’outil de production industriel de la filière canne/sucre/énergie et de défendre le patrimoine industriel stratégique réunionnais pour atteindre la souveraineté économique du territoire.
Au nom du patriotisme économique réunionnais, ce qui est possible pour Air Austral doit l’être aussi pour la filière agro-industrielle de la canne.
Vincent Defaud,
Membre du Conseil Exécutif de Génération Ecologie, chargé des Outre-mer