
Alors que le monde économique garde un oeil attentif sur le conflit des docks, les rayons des grandes surfaces se vident.
C'est le cas, partiellement, dans cette moyenne surface d'enseigne U du sud-ouest de l'île. "Il n'y a pas trop de rupture sur mon rayon car la plupart des produits qui y sont achalandés proviennent de la production locale".
C'est le constat que dresse Philippe, chef de rayon boucherie dans un Super U. Mais son jugement est déjà moins optimiste dès qu'il se tourne vers les liners du libre-service, à deux pas de la viande à la découpe.
"Voyez, il y a des vides qui commencent à se former. Ici, ce sont les lardons ou les saucissons qui sont en rupture". Tous proviennent de l'importation évidemment. "Les clients se dirigent plus vers le libre-service ou le surgelé, donc dans mon secteur je suis à l'abri avec du porc péi, du boeuf et les autres transformations de boucané des Salaisons de Bourbon".
Une explication est toute trouvée à ces rayons qui commencent à se vider dans le secteur charcuterie. "Il y a beaucoup plus de monde qui opte pour les produits pré-emballés, ils partent donc très vite. Il faut espérer que la grève au port se termine au plus vite", juge-t-il.
Un voeu peut-être exhaussé ce jeudi matin à l'issue de l'ultime réunion entre grévistes et direction de la Sermat au siège de la Dieccte à Saint-Denis. En cas d'échec, il est prévu que le préfet arbitre un conflit social qui rappelle à La Réunion sa fragilité insulaire.
C'est le cas, partiellement, dans cette moyenne surface d'enseigne U du sud-ouest de l'île. "Il n'y a pas trop de rupture sur mon rayon car la plupart des produits qui y sont achalandés proviennent de la production locale".
C'est le constat que dresse Philippe, chef de rayon boucherie dans un Super U. Mais son jugement est déjà moins optimiste dès qu'il se tourne vers les liners du libre-service, à deux pas de la viande à la découpe.
"Voyez, il y a des vides qui commencent à se former. Ici, ce sont les lardons ou les saucissons qui sont en rupture". Tous proviennent de l'importation évidemment. "Les clients se dirigent plus vers le libre-service ou le surgelé, donc dans mon secteur je suis à l'abri avec du porc péi, du boeuf et les autres transformations de boucané des Salaisons de Bourbon".
Une explication est toute trouvée à ces rayons qui commencent à se vider dans le secteur charcuterie. "Il y a beaucoup plus de monde qui opte pour les produits pré-emballés, ils partent donc très vite. Il faut espérer que la grève au port se termine au plus vite", juge-t-il.
Un voeu peut-être exhaussé ce jeudi matin à l'issue de l'ultime réunion entre grévistes et direction de la Sermat au siège de la Dieccte à Saint-Denis. En cas d'échec, il est prévu que le préfet arbitre un conflit social qui rappelle à La Réunion sa fragilité insulaire.
