La chambre de l’instruction a, hier, examiné l’appel du parquet concernant la décision de placement sous contrôle judiciaire de la gérante de la pension marron à la Ravine Creuse et de son employée. Une dizaine de personnes âgées étaient hébergées dans des conditions indignes. Violences et maltraitantes ont également été décrites.
Les deux femmes ont été placées en garde à vue en février dernier, mises en examen et laissées libres, indique la presse écrite.
Hier, la représentante du parquet a requis le placement en détention provisoire pour éviter la réitération des faits et d’éventuels contacts entre les deux mises en causes.
Pour leur défense, leur avocat ont plaidé une situation financière dégradée pour la gérante et l’impossibilité de fuir pour l’employée d’origine mauricienne, qui se révèle être également une pensionnaire.
La décision de la chambre est attendue pour demain.