
Le rappeur Nick Conrad dans le clip "Pendez les blancs" (PLB)
"Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands. Fouettez-les fort, faites-le franchement, que ça pue la mort, que ça pisse le sang". Voilà un extrait des paroles du clip "PLB" (pour "Pendez Les Blancs") du rappeur Nick Conrad, tels que rapportés par RTL et mis en ligne le 17 septembre dernier sur Youtube.
Dès sa publication, le clip fait scandale et le site internet le supprime pour violation des termes et conditions d'utilisation de la plateforme vidéo. Qu'à cela ne tienne, des internautes le re-publient régulièrement.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a publié un communiqué sur son compte Twitter : "Je condamne sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses", ajoutant qu’il appartient à la Justice de poursuivre leur auteur.
La LICRA de son côté a annoncé avoir déposé plainte. Sur Twitter, l’association dénonce un "appel au meurtre raciste […] abject et d’une violence inouïe", ajoutant : "La liberté de création, ce n’est pas la liberté d’appeler à pendre des Blancs à raison de la couleur de leur peau".
Interrogé par RTL, le rappeur ne manifeste aucun regret et encore moins de remords. il explique que son morceau est une "fable" visant à inverser les positions des noirs et des blancs. Et s'étonne que son "procédé pédagogique" n'ait pas été compris.
Et il affirme avoir été surpris par "autant de virulence" car, selon lui, il n'y aurait aucun contenu raciste dans son texte.
"Ce clip est supposé amener à réfléchir et pas rester en surface. Je ne comprends pas les gens qui ne vont pas chercher en profondeur", s'indigne-t-il à son tour. Le morceau était pensé comme une "fiction qui montre des choses qui, du début à la fin, sont vraiment arrivées au peuple noir".
Et il conclut: "Je ne peux pas renier ce que j'ai écrit, ça touche le racisme, c'est la beauté de ce morceau, ça reste de l'art".
Dès sa publication, le clip fait scandale et le site internet le supprime pour violation des termes et conditions d'utilisation de la plateforme vidéo. Qu'à cela ne tienne, des internautes le re-publient régulièrement.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a publié un communiqué sur son compte Twitter : "Je condamne sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses", ajoutant qu’il appartient à la Justice de poursuivre leur auteur.
La LICRA de son côté a annoncé avoir déposé plainte. Sur Twitter, l’association dénonce un "appel au meurtre raciste […] abject et d’une violence inouïe", ajoutant : "La liberté de création, ce n’est pas la liberté d’appeler à pendre des Blancs à raison de la couleur de leur peau".
Interrogé par RTL, le rappeur ne manifeste aucun regret et encore moins de remords. il explique que son morceau est une "fable" visant à inverser les positions des noirs et des blancs. Et s'étonne que son "procédé pédagogique" n'ait pas été compris.
Et il affirme avoir été surpris par "autant de virulence" car, selon lui, il n'y aurait aucun contenu raciste dans son texte.
"Ce clip est supposé amener à réfléchir et pas rester en surface. Je ne comprends pas les gens qui ne vont pas chercher en profondeur", s'indigne-t-il à son tour. Le morceau était pensé comme une "fiction qui montre des choses qui, du début à la fin, sont vraiment arrivées au peuple noir".
Et il conclut: "Je ne peux pas renier ce que j'ai écrit, ça touche le racisme, c'est la beauté de ce morceau, ça reste de l'art".

Le tweet de Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur